LE PRÉSIDENT GHANÉEN PUNIT UN POLICIER QUI A VIOLENTÉ UNE FEMME, AU CAMEROUN L’ÉTAT PROTÈGE LES ASSASINS DE FEMMES ET BÉBÉS
Une vidéo montrant la violence d’un policier Ghanéen envers une femme et son bébé a fait bondir le président de la République Nana Akufo Ado de son palais présidentiel. Suite à cette scène dans une banque, le président du Ghana a immédiatement convoqué cellule de crise et s’est adressé au peuple. « […] La police est sensée protéger et non violenter les citoyens…Ce policier va être sanctionné et nous devons veiller à ce que ceci ne se reproduise plus jamais dans notre pays. Vous avez mon soutien total. Que Dieu vous bénisse », a déclaré Nana Akufo Ado pour réconforter la victime et soulager le peuple.
Si cette scène s’était déroulée au Cameroun le gouvernement se serait acharné sur celui qui a filmé! Le porte-parole du gouvernement aurait tout de suite déclaré que cette vidéo n’a pas été filmée au Cameroun et qu’il s’agit d’un » fake news », la nouvelle formule Android du vieux régime. Les soi-disant patriotes auraient pris la défense du policier et justifier pourquoi il se comporte ainsi car pour eux, on peut justifier tout genre d’abus quand on affublé d’uniforme. On peut aller tabasser les étudiants dans un campus universitaire à Buéa, violer les étudiantes, les rouler dans la boue, matraquer les avocats, tuer un bébé sur le dos de sa mère , abuser sexuellement des mineures, assassiner sa conjointe sous prétexte d’infidélité , tirer sur un conducteur de moto-taxi pour le seul motif qu’il a mal garé devant le bar où un homme en tenue prenait ses bières au bar.
Au Cameroun tous les abus des hommes en tenue se justifient. Il n’y a pas de limite à l’horreur, à la barbarie, à l’impunité. Si cette vidéo aurait été publiée au pays de Paul Biya, on aurait parlé de sabotage contre le policier qui venait de neutraliser un membre de Boko Haram avec son bébé piègé qui voulaient faire sauter la banque. Il aurait décoré comme un héros ! Et pour terminer, les défenseurs du régime dictatorial auraient dit que c’est une tentative de déstabilisation par l’Occident en complicité avec les activistes de la diaspora et l’opposition.
Bien plus, ils auraient mêm juré que ce n’est pas au Cameroun, mais plutôt au Mali! ils auraient pris la video, ajouté des montages et d’autres voix pour justifier que c’est un montage fait » dans une chambre noire en France » , et raconter ensuite que c’est une oeuvre de Patrice Nganang dans son studio aux États-Unis. Et quand Amnisty International ou toute autre organisation des droits de l’homme authentifie la vidéo, Paul Biya se précipite à prescrire une enquête qui n’aboutit jamais. À quel niveau se trouve l’enquête prescrite par Paul Biya sur les deux femmes exécutées avec leurs bébés?
Juste après cet acte odieux, une autre vidéo montrait une jeune fille en pleurs, victime d’un viol par un personnel militaire déployé dans le cadre d’une opération de sécurisation au Nord-Ouest. Le présumé responsable du viol de cette fille nommée Violet Ndikahou âgée de 17 ans, serait le soldat de première classe Arthur Mbida Ndzengue. Le Ministre délégué en charge de la Défense, a fait lire un communiqué à la radio nationale pour dire le coupable a été interpellé et déféré au parquet du tribunal militaire de Bamenda le mardi 24 juillet 2018 par la gendarmerie. Mais comme d’habitude, il sera relaxé et va recommencer à violer, tuer, et sera toujours protégé par sa hiérarchie.