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LE PRÉSIDENT ISSOUFOU CONFIRME QU’IL NE SERA PLUS CANDIDAT COMME OUATTARA

Mahamadou Issoufou est un homme de parole et clame encore haut et fort qu’il ne briguera pas un troisième  mandat qui devient la nouvelle épidémie dans les pays francophones.

Le président nigérien a en effet  confirmé qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession. Il réaffirme qu’il quittera le pouvoir à la fin de son second et dernier mandat tel que le prévoit la Constitution de son pays.

Mahamadou Issoufou, président du Niger depuis le 7 avril 2011, quittera son poste à la fin de son second quinquennat. Dans une interview accordée à nos confrères de France 24 à Niamey, la capitale nigérienne, l’homme politique de 68 ans confirme : « Je ne vais pas briguer un troisième mandat » en décembre 2020, date du prochain scrutin présidentiel, rassurant également que « les élections seront libres et transparentes ».

Le président de la République rejoint l’ex-chef d’Etat américain, Barak Obama en disant qu’il est important que dans son pays, les « institutions démocratiques (soient) fortes ».

Cette sortie médiatique est faite au moment où ses homologues ivoirien Alassane Dramane Ouattara et guinéen Alpha Condé veulent briguer un troisième mandat, provoquant des tensions politiques dans leurs pays respectifs.

Marie Arena, députée européenne belge a déclaré être particulièrement préoccupée par le revirement du chef d’État ivoirien Alassane Ouattara et les tensions qui sont dans l’air à deux semaines du scrutin.

Pendant ce temps, le principal challenger d’Alassane Ouattara  Aimé Henri Konan Bédié  est depuis deux jours  à Accra Ghana. Comme toute l’opposition,  il refuse la troisième  candidature qu’il juge illégale. Il y serait à l’invitation du président ghanéen Nanan Akufo Addo, président en exercice de la CEDEAO, qui agirait sur mandat du président ivoirien Alassane Ouattara, lequel serait désormais prêt à l’ouverture des négociations avec l’opposition.

Mahamadou Issoufou s’est par ailleurs  prononcé sur la libération de quatre otages au Mali dont l’humanitaire française Sophie Pétronin et l’homme politique malien Soumaïla Cissé, ministre entre 1993 et 2002 et plusieurs fois candidat à la présidence de la République de son pays.

 

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