LE PRÉSIDENT TSHISIKEDI PRIE POUR DEMANDER PARDON POUR SES PÉCHÉS ET CEUX DE KABILA
Le président de la RDC Félix Tshisikedi a, au cours d’un culte d’action de grâce organisé dimanche au stade des Martyrs de la pentecôte, adressé une prière à Dieu. Dans sa prière, il dit avoir annulé toutes les malédictions contre la République Démocratique du Congo. « En ma qualité du président de la République, et comme toute autorité vient de Dieu, j’annule toutes les malédictions contre ce pays, et je déclaré que les ténèbres ne règneront plus jamais », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a, par ailleurs, remis le Congo-Kinshasa « solennellement » entre les mains de Dieu. « Je dédie solennellement ce pays entre les mains de Dieu. Oh! Éternel, assis toi sur le trône, règne en maitre », a-t-il lancé. À noter que cette journée nationale d’action de grâce a été organisée par des églises de réveille, sous l’initiative du président de la République.
« J’endosse la responsabilité de toutes nos fautes et te demande pardon pour tout abus de pouvoir contre les faibles, pardonne nous aussi de n’avoir pas été de bons gérants de toutes nos richesses que tu nous a données(…)
Je confesse mes péchés, ceux de mon peuple et ceux commis par les autres sur le sol de mon pays. Pardonne nous d’avoir donné ta place aux hommes, en les adorant comme des dieux…
Pardonne nous pour le culte de la personnalité ancrée dans toutes les couches de notre société.
Au nom de toutes les autorités anciennes comme présentes, je te demande pardon pour le sang des innocents qui a été versé intentionnellement ou par des simples erreurs…
Au nom de tous les enfants de Dieu ici présents et ceux partout dans le pays, Moi Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo Président de la république, je dédie solennellement en ce jour la république démocratique du Congo entre les mains de l’Eternel Dieu Tout-Puissant…
Je recommande et soumets ma nation toute entière à ton autorité suprême. Assieds-toi sur le trône de ce Pays et règne en Maître absolu. Sois le Roi du Congo et prends la place qui t’est due(…) »