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LE RAPPORT DU SG AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU SUR LE CAMEROUN EST DÉJÀ DÉVOILÉ

Extrait rapport SG au Conseil de sécurité:

74. La décision du Président du Cameroun de lancer un dialogue national à Yaoundé a constitué un pas important en direction du règlement des diverses crises que traverse le pays. Le dialogue doit se poursuivre avec toutes les parties intéressées, y compris les groupes armés, les populations locales, la diaspora et les chefs de l’opposition, afin d’apaiser les griefs sous-jacents de ceux qui se sentent marginalisés et de répondre aux aspirations de la population. Il est essentiel de s’appuyer sur l’élan positif généré par le dialogue national pour garantir que tous les Camerounais puissent participer à l’application des recommandations connexes, y compris les femmes, les jeunes et ceux qui vivent à l’étranger. Il sera également indispensable de garantir la tenue d’élections législatives et municipales transparentes et ouvertes à tous en février 2020. J’encourage encore une fois les autorités camerounaises à continuer d’adopter des mesures de confiance et de réconciliation face à la crise qui touche les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

J’exhorte toutes les parties à renoncer à la violence et à participer au processus politique en vue d’instaurer une paix et une réconciliation durables. J’engage les autorités nationales à redoubler d’efforts dans leur lutte contre l’impunité et je demande à tous les acteurs de respecter les principes du droit international des droits de l’homme.

J’encourage le Gouvernement camerounais à honorer les engagements qu’il a pris dans le cadre de l’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme et à prendre rapidement des mesures pour donner suite aux recommandations faites par la mission d’évaluation technique du Haut- Commissariat aux droits de l’homme en septembre, notamment au sujet des allégations de violations des droits74.

La décision du Président du Cameroun de lancer un dialogue national à Yaoundé a constitué un pas important en direction du règlement des diverses crises que traverse le pays. Le dialogue doit se poursuivre avec toutes les parties intéressées, y compris les groupes armés, les populations locales, la diaspora et les chefs de l’opposition, afin d’apaiser les griefs sous-jacents de ceux qui se sentent marginalisés et de répondre aux aspirations de la population. Il est essentiel de s’appuyer sur l’élan positif généré par le dialogue national pour garantir que tous les Camerounais puissent participer à l’application des recommandations connexes, y compris les femmes, les jeunes et ceux qui vivent à l’étranger. Il sera également indispensable de garantir la tenue d’élections législatives et municipales transparentes et ouvertes à tous en février 2020.

J’encourage encore une fois les autorités camerounaises à continuer d’adopter des mesures de confiance et de réconciliation face à la crise qui touche les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. J’exhorte toutes les parties à renoncer à la violence et à participer au processus politique en vue d’instaurer une paix et une réconciliation durables. J’engage les autorités nationales à redoubler d’efforts dans leur lutte contre l’impunité et je demande à tous les acteurs de respecter les principes du droit international des droits de l’homme.

J’encourage le Gouvernement camerounais à honorer les engagements qu’il a pris dans le cadre de l’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme et à prendre rapidement des mesures pour donner suite aux recommandations faites par la mission d’évaluation technique du Haut- Commissariat aux droits de l’homme en septembre, notamment au sujet des allégations de violations des droits de l’homme dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.”

Concierge de la république

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