LE REAL PREND L’ASCENSEUR POUR LE TITRE
À peine 51% de possession de balle pour 5 tirs à la première mi-temps face au dernier de la Liga. C’est dire que le Real Madrid a eu maille à partir face à une équipe catalane décidée à vendre sa peau chère, et qui a même eu deux occasions d’ouvrir le score n’eût été la vigilance de Thibault Courtois. Et comme d’habitude, c’est par Karim Benzema qu’est arrivé un éclair de génie pour offrir une passe décisive en or à Casemiro pour trouver l’ouverture du score à la 44 ème minute. Suffisant pour offrir la victoire et trois points importants pour la dernière ligne droite et conforte la place de leader.
Une victoire par césarienne et douloureuse. Zinédine Zidane a pourtant sorti l’équipe type pour cette cinquième finale dans la course au titre après la deuxième contre-performance du Barça à Vigo (2-2). Le technicien de la Maison blanche qui n’a jamais aligné deux fois le même onze depuis son retour sur le banc, a laissé le virevoltant Vinicius Jr sur le banc. Avec Eden Hazard pas très décevant durant une heure sur la pelouse et le seul Carvajal pour prendre les côtés, le jeu madrilène a beaucoup ronronné. Heureusement, Casemiro de retour de suspension, a été impressionant par sa puissance, sa sa vision de jeu, ses transversales, et sa promptitude. Son but récompense son énorme potentiel.
Isco et Hazard rappelés sur le banc, Zinedine Zidane surprend encore en lançant Vinicius Jr et Rodrygo à la 62ème minute. Mais, rien ne change. Les Madrilènes abusent par de longues possessions stériles. Et c’est plutôt Espanyol qui se crée des occasions. Grosses sueurs froides avec un coup franc qui passe juste à côté du poteau droit de Thibault Courtois à la 87ème minute.
Les Merengues prennent deux points d’avance sur le rival Catalan… ce qui signifie en fait qu’ils ont trois points d’avance grâce au goal average particulier qui tient compte des confrontations directes. Un succès difficile face à l’Espanyol qui offre un joker supplémentaire au club madrilène pour cette fin de saison.
Ennemi intime de son voisin barcelonais, on aurait misé que l’Espanyol préférerait lever le pied pour voir le Real Madrid champion de la Liga. Erreur. Pas question d’offrir la victoire au Real sur un plateau d’argent. Le club catalan, bon dernier du championnat, qui vient de limoger son troisième entraîneur de la saison et pointant à 8 longueurs avant ce match du dernier non relégable, Eibar, a donné des sueurs froides au premier de Liga.