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LE RÉGIME TRIBALISTE ET DESPOTIQUE DÉSTABILISÉ PAR L’ACTIVISTE CALIBRI CALIBRO

INTRODUCTION

Les Africains dans leur majorité ont mystifié le pouvoir et la conséquence directe d’une telle «déification» de l’autorité politique, traditionnelle ou religieuse est la prolifération de l’extrême pauvreté dans la quasi totalité des pays africaines. Pour chaque décision d’intérêt générale, il va sans dire que la voix de l’autorité l’emporte toujours sur «celle de la raison, celle de la conscience, celle de la lucidité, celle de la connaissance, de la conviction intime, du savoir et de l’expérience personnelle» comme l’indique si bien Jean-Yves Jézéquel (2020). C’est cette peur générale qui explique la longévité au pouvoir des dictateurs à vie d’Afrique Centrale installés à la tête de leur pays par la France pour protéger mieux ses intérêts économiques au détriment du bien être des populations africaines. Pourtant, les Algériens et les Vietnamiens qui ont vaincu cette peur chronique sont parvenus à se départir du joug colonial dans leurs pays respectifs. L’intelligentsia Camerounaise se doit de cesser d’être des faire valoir de ce régime corrompu et machiavélique.

POURQUOI L’INTELLIGENTSIA CAMEROUNAISE SE DÉROBE DE SON DEVOIR D’ÉCLAIRER LE PEUPLE FACE À LA DICTATURE INIQUE?

Dans la plupart des pays francophones d’Afrique Centrale, la majorité des personnes intelligentes, informées, cultivées, éduquées, abdiquent leurs convictions personnelles et se mettent à parler selon le formatage de la propagande médiatique du pouvoir en place sans éprouver même du remord lorsqu’ils sont confrontés aux conséquences désastreuses de leur égoïsme à l’échelle nationale. Combien d’universitaires Camerounais populistes qui se réclamaient pourtant de la gauche sont passés à droite pour des raisons de se remplir les poches ou de trouver une position dans le régime qu’ils feignaient de condamner? Ils se sont avérés être plutôt des obligés du régime Biya de par leurs multiples compromissions scandaleuses. C’est la crise dans le NOSO et la pandémie du coronavirus qui ont enfin mis à nu cette scandaleuse imposture. Au Cameroun, parce que les médias sont aux mains du pouvoir, d’une classe de gens détenant les rênes du pouvoir ; parce que nos médias se sont érigés en porte-parole du régime, nos universitaires à la chasse des postes de nomination ont fini par envahi l’espace médiatique pour encenser toutes les corruptions du régime Biya. Ils nous dictent chaque dimanche des théories bancales et conspirationistes comme la bonne information. Du haut de leur magistère, ces imposteurs en herbe dictent au bas peuple ce « qu’il faut savoir et penser » de la chose politique, même quand le monde entier sait que rien de tout ce qui se passe au Cameroun ne peut être assimilé à une quelconque démocratie! En 38 ans de dictature infernale, le tout puissant président perpétuel et incompétent s’est claquemuré dans un silence de cimetière. Ce qui a plongé le pays dans une polémique autour de la bancale présidentielle. Le pouvoir en place s’est transformé en producteur de cinéma où le chef de l’état reçoit désormais en silence les diplomates accrédités à Yaoundé. Sans adresser la parole au peuple qui doit se débrouiller face à la pandémie du coronavirus. Ce qui devrait logiquement embarrasser tous ces myopes que l’on a tenté de nous brandir comme «politologues» ou «analystes politiques» issus de ces universités tropicales! Le bas peuple est ainsi noyé dans une peur généralisée de ces régimes fantoches et sans objet que la véritable classe intellectuelle camerounais a fini par abdiquer ses convictions en préférant s’aligner aveuglément sur celles du groupe jugées supérieures à elle, qui a malheureusement accepté d’être enrégimentée par le régime machiavélique de Biya.

LE RÉGIME BIYA A RECONVERTI L’UNIVERSITAIRE CAMEROUNAIS EN ESCLAVE DU RÉGIME GRACE AUX BÂTONS ET AUX CAROTTES

La clé de l’abrutissement général de nos universitaires Camerounais est donc là, elle est dans l’angoisse fondamentale des gens qui ont un niveau anxiogène élevé. La majorité de la population adulte au Cameroun qui se soumet à la manipulation du Regime en place détenant tous les moyens d’exercer le chantage par le mensonge, représentent la portion d’individus qui est concernée par la pathologie anxiogène dominant ces personnes. Cela justifie pourquoi, bien qu’intelligentes et cultivées, les universitaires camerounais tiennent des discours ambiants dictés par le régime depuis les directions ministérielles, les Administrations, les Assemblées, les Conseils des groupes financiers, et les Rédactions médiatiques, en un mot, depuis toutes les instances de pouvoir RDPC. Ces carriéristes s’y soumettent aveuglément en tentant de convaincre les autres Camerounais à faire de même, car c’est un besoin qui permet de maîtriser l’angoisse généralisée pour ne pas paraître ridicules aux yeux des observateurs avertis et lucides. Si non, qui peut nous expliquer les raisons pour lesquelles ces universitaires éprouvent de la haine viscérale contre les vrais intellectuels et les Camerounais de la diaspora qui dénoncent courageusement les dérives du régime Biya? Regardez la férocité avec laquelle ces universitaires ont déployé leur intellect corrompu à fustiger la sorti de Calibri Calibro face à Macron au Salon de l’Agriculture et à RFI.

LE RECOURS AU TRIBALISME D’ÉTAT EST PLUTÔT L’ARBRE QUI CACHE LA FORÊT

Tous les observateurs avertis savent que le régime Biya est essentiellement moulé sur tribalisme. La criminalisation de «l’appartenance sociologique» comme l’a fait le ministre de la communication pour attaquer le journaliste Alain Foka d’être en connivence avec le leader du MRC, le professeur Kamto est un précédent scandaleux et irresponsable que chaque Camerounais se doit de condamner avec fermeté. Dans toutes les régions du pays, le décret présidentiel a quadrillé le terrains avec les fonctionnaires en majorité Bulu pour contrôler les Camerounais et les dominés comme sous le régime d’Apartheid de l’époque en Afrique du Sud. Or, ca ne pose aucunement aucun problème à ces grands patriotes qui n’y voient la un glissement dangereux vers l’ethnofascisme du régime Biya. La preuve est faite, que tous ceux des camerounais en dehors de l’ethnie Bulu se sentent systématiquement marginalisés au sein du gouvernement. Seuls ceux qui sont proches ou amis de la famille présidentielle ou amis et servent aveuglement sa cause, sont appelés à des postes de responsabilité dans un pays pourtant multiethnique. Curieusement, ces grands angoissés du RDPC ignorent qu’ils sont angoissés. C’est cette ignorance là qui représente le plus grand danger qui soit pour notre pays. À l’heure qu’il est, tout le pays court le risque de basculer dans la violence extrême sans précédent si la parole de l’état en venait tout simplement à décréter la « légitimité » d’une telle discrimination et d’une telle violence alors appelée « patriotique », « nationale » ou « citoyenne »!

On a observé médusé la mobilisation scandaleuse des chefs traditionnels Camerounais en faveur de la poursuite de la guerre dans le NOSO. Alors qu’ils auraient pu prendre du recul pour empêcher la descente aux enfers de tout le pays. Que non, ils ont plutôt apporté leur soutien indéfectible «Cameroun un et indivisible» trop cher au président de la république, leur champion qui s’est claquemuré dans un silence de cimetière dans son palais pendant que son armée commettait des crimes contre l’humanité dans le Nord du pays et les régions anglophones. Le «fédéralisme» a été criminalisé sur toutes les chaînes de télévisions et les rebelles sécessionnistes furent baptisés «terroristes» et «rats» par des journalistes pro-regimes. L’école n’a pas toujours repris plus de 4 ans après le début de la «crise anglophone». Les intellectuels avertis qui lançaient pourtant les alertes pour empêcher l’enlisement de cette guerre civile furent vite qualifiés d’antipatriotes ou de conspirer contre l’état. Les plus téméraires furent jetés en prison. Quelle cynisme!

LE RECOURS À LA CENSURE EST UNE DÉRIVE DICTATORIALE DE TROP QUI A FINI PAR NOYER LE RÉGIME BIYA

Qu’on ne se leurre pas. Dans une ambiance de fin de règne à la Mobutu, le régime RDPC est tellement parano au point de tenter de censurer même les émissions de RFI. Il ne supporte pas que des médias indépendants, échappant à son contrôle direct, puissent pratiquer une information honnête, rétablissant la vérité des faits et contredisant formellement la désinformation déversée en permanence par la CRTV et la presse publique, par les organes médiatiques sous contrôle, sur une population réceptive et à dessein manipulée par un discours anxiogène. La raison d’une telle psychose de l’état face aux médias privés et réseaux sociaux, est que ces médias indépendants cassent la culture d’angoisse qui est produite par le régime en place. Ce qui entraîne les masses à se libérer de leur angoisse fondamentale en se révoltant contre les exploiteurs et les manipulateurs de la soumission. Le feuilleton de RFI contre le ministre de la communication dans sa tentative de museler la liberté d’expression en s’attaquant à l’origine sociologique du journaliste Alain Foka expose la psychose du régime en place. Calibri Calibro vient encore de gagner un coup médiatique incroyable, à cause de l’incompétence et surtout de l’arrogance de ces prétentieux communicateurs qui servent l’esbroufe et la flagornerie au bas peuple. C’est une évidence que le pouvoir en place cherche toujours à exclure de chez lui-même l’individu qui ne peut-être bien et dans la normalité qu’à l’intérieur de lui-même. Cette dualité de l’arrachement permanent à soi-même se nomme la psychose. Les esclaves du régime Biya préfèrent le comportement psychotique des personnes, comportement appelé par le Pouvoir la « normalité », le comportement décrété « conventionnel ». C’est pourquoi Fame Ndongo peut prendre sur lui d’exclure un universitaire comme Agbor Mballa pour avoir interroger ses étudiants sur la crise anglophone en nommant dans le même temps Owona Nguini qui a organisé tout un colloque pour encenser les dons de Chantal Biya. Le deux poids deux mesures qui en dit long sur la discrimination inexcusable au sein du régime. On comprend mieux que pour le régime Biya, c’est le comportement psychotique qui est « normal », puisque la psychose enferme l’Homme à l’extérieur de lui-même même. L’intérieur et l’extérieur ne sont plus différenciés: dans cet ordre social, les citoyens Camerounais sont, a priori et a posteriori, traités comme des « ennemis » potentiels du pouvoir et de la société dont il prétend défendre les « seuls intérêts ».

LE CAMEROUNAIS DOIT VAINCRE SA PEUR S’IL RÊVE S’EMANCIPER UN JOUR

Il est temps de se départir du sentiment défaitiste encodé dans le vocable «On va faire comment alors?» pour embrasser un style plus conquérant pour regagner l’espace de liberté qui nous a été volé. Retenons au préalable que la nature même du Pouvoir est entièrement dépendante d’un système de croyance : celle d’une sacralisation de l’innocence. Je ne peux pas être conscient ou hors de l’arriération mentale, face au Pouvoir, car celui-ci ne peut exister en tant que tel, que si je fais le deuil de ma conscience et de ma raison. Le Pouvoir est structurellement incompatible avec la conscience. C’est aussi la raison pour laquelle il me demande de me « taire », de « rester chez moi » dans des situations de revendication où ma parole militante donne espoir à des milliers d’opprimés. Malgré les incohérences ou les contradictions invraisemblables que nous imposent ce régime agonisant dirigé par les portraits du dictateur absentéiste, l’armée répressive se bat pour briser tout mouvement de colère et l’étouffer coûte que coûte; elle refuse le questionnement sur les faits, sur toutes les violences sociales subies depuis si longtemps; elle ne veut pas que le citoyen soit « conscient », éclairé, libre et responsable devant sa conscience, car alors le régime Biya n’aurait plus aucun sens, ni aucune légitimité, ni aucune utilité… Ce qui est en effet le cas.

AUCUNE DICTATURE N’EST ÉTERNELLE ET C’EST LA CHUTE DU RÉGIME QUE REDOUTENT LES CACIQUES DU RDPC

Ce que le pouvoir RDPC nous donne à voir et à entendre, c’est plutôt l’illusion de sa compétence en matière de savoir et qui implique notre aliénation, notre nécessaire ignorance et incompétence à savoir. Ce que cd régime nous donne à voir et à entendre, c’est une déclaration sur la vérité de l’objet exposé par la seule parole compétente du RDPC, à notre regard, à notre considération, à notre observation et à notre adoration. Ce qui est donné à voir et à entendre, est la seule chose que nous puissions prétendre voir et admirer, car toute la vérité est déclarée au cours de la parole liturgique « révélée » de l’État qui nous invite simplement à la recevoir en prononçant le mot de notre acceptation et de notre soumission émue, à l’écoute de cette parole qui vient de l’innocence sacralisée du régime Biya!

Je ne peux pas voir autre chose que ce qui m’est imposé de voir dans la déclaration compétente de ceux qui, seuls, savent et disent la vérité, au nom de l’innocence dont ils sont les garants et à laquelle je suis invité à croire religieusement, sous peine de « délit d’incroyance » ou « d’incitation à l’anarchie », ou « d’atteinte à la sécurité de l’État », ou de « pathologie conspirationniste ou populiste», car je ne peux pas douter de l’innocence du Pouvoir: c’est la supercherie de sa seule réelle justification!

J’ai été malicieusement accusé par les griots du RDPC dans le Département du Noun de préparer une rébellion armée depuis New York, juste parce que j’ai décidé d’édifier l’opinion nationale et internationale sur les abus de pouvoir qui oppriment les pauvres Camerounais. Un clown proche de ces détracteurs s’est même amusé à pondre des farces à celui qu’il a voulu passer pour un agent du FBI, sans même réaliser qu’il risquait déjà la prison sur le sol américain pour diffamation et dénonciation calomnieuse. Parce que mes mes chroniques politiques et économiques sont publiques et diffusées en français, en anglais et même en langue locale. En temps que républicain acquis aux idéaux démocratiques de l’UDC, mes accusateurs seront plutôt confondus devant les instances internationales si d’aventure ils se lançaient à mes trousses avec des accusations aussi frivoles et ridicules. Qu’ils se tiennent juste prêts pour subir la foudre des représailles qui ne vont pas tarder de s’abattre sur eux.

ON NE PEUT ASPIRER À UNE DÉMOCRATIE ET PRIVER LES CAMEROUNAIS DE LEUR LIBERTÉ D’EXPRESSION

L’état du Cameroun dans sa gestion catastrophique de la pandémie du coronavirus a poussé le ridicule jusqu’à la limite de l’inexcusable. Si non, comment peut on rejeter les dons du Pr. Kamto pour des prétextes aussi fallacieux et irresponsables? Or, le président de la république continue à se murer derrière un silence méprisant pour se passer pour mort et narguer le petit peuple abandonné à lui-même face aux ravages du coronavirus. Il les a d’ailleurs envoyés aux bars, en prenant soin de fermer les écoles, les commerces, et les maisons de cultes! Aucune mesure financières d’envergure n’a été envisagée pour protéger les plus vulnérables parmi les Camerounais. Or, l’état est inspiré de l’esprit sain et infaillible, lorsqu’il dit la vérité à voir et à entendre en opérant une censure du désir chez les citoyens se traduisant fatalement par une frustration immense. La proliferation des brigades patriotes contre les activistes de la diaspora expose la frilosité de l’état face au discours contestataire de plus en plus bruyant. Le citoyen se soumet à ce que l’État lui donne à voir et à entendre en y adhérant par une croyance : celle de la vérité innocente ayant remplacé le désir. La parole de l’État, celle du président et de son gouvernement, tient donc sa légitimité de l’ordre phallique et de sa toute-puissance imaginaire et non pas de la volonté démocratique du peuple Camerounais. Voilà pourquoi le recours au tribalisme est sauvage et rétrograde.

Quiconque ose montrer les failles dans le discours du régime incompétent, alors apparaît la psychose qui a pour effet immédiat de supprimer tout mécanisme de défense. Le clan Biya a aboli l’État de Droit, pour installer une authentique dictature. Nous vivons l’état d’urgence à perpétuité qui peut déclarer tout ce qu’il veut, jusqu’à diffamer la vie privée des compatriotes camerounais opposés au régime, les libertés fondamentales sont bafouées partout, c’est un régime chaotique qui ne contrôle plus rien. Les esclavages des consignes de l’Etat « providence qui veille sur ses enfants » sont tellement abrutis et se laissent surveiller, enfermer avec leur consentement, placés sous l’état de siège!

Pourtant, en réponse à la crise, les Hongkongais ont spontanément adopté le masquage quasi universel par eux-mêmes, défiant l’interdiction imposée par le gouvernement aux masques. Lorsque Lam a oscillé entre ne pas porter de masque en public et en porter un mais de manière incorrecte, ils l’ont fustigée en ligne et se sont moqués de son port de masque incorrect. En réponse à la pénurie de masques, les fantassins du mouvement de protestation ont mis en place des brigades de masques – achetant et distribuant des masques, en particulier aux pauvres et aux personnes âgées, qui ne peuvent pas passer des heures à faire la queue. Une «armée de volontaires» s’est également répandue parmi les immeubles d’habitation intensément surpeuplés et souvent décrépits pour installer et garder des distributeurs de désinfectant pour les mains remplis. Pendant le mouvement de contestation, les manifestants étaient habitués à voir des cartes numériques partagées qui gardaient une trace des blocus et des affrontements de la police; Désormais, des cartes numériques permettent de suivre les épidémies et la distribution de désinfectants pour les mains. C’est ça un peuple responsable qui a riposté dignement à la pandémie du coronavirus sans attendre son gouvernement. Les Camerounais ont beaucoup à apprendre des Hongkongais.

MOTS DE FIN

Un activiste est un dissident, il est donc est un résistant. Mais le régime doit finir par comprendre qu’un seul ou un petit nombre ne peut pas avoir raison contre la majorité. Le discours officiel est constamment manipulé et falsifié à dessein pour dicter la pensée unique. Par contre ceux des contrevenants, ceux qui soutiennent les résistants, ceux qui approuvent les revendications sont déclarés minoritaires. Le dissident est donc brandi au Cameroun par le régime comme le « traître » ou le « complotiste », le « récalcitrant », le « populiste » «le sale opposant» le partisan de cette « foule haineuse » de ceux qui mettent en danger les autres! Et ceux là, l’état se doit de faire taire impérativement par tous les moyens. C’est ce rôle qu’essaie de jouer Atanga Nji et la police face à la détermination des militants du MRC. Le piège de la peur peut tous nous enfermer si nous ne restons pas vigilants. Mais, collectivement, les résistants gagneraient plutôt à multiplier les élans de solidarité s’ils rêvent libérer notre pays de cette dictature féroce et sans coeur!

Laziz Nchare, New York, le 13 Mai 2020.

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