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LE SANGUINAIRE MAHAMAT IDRISS DÉBY FAIT LE SHOW DEVANT SES VICTIMES

 

Un pays à feu et à sang. Pendant plusieurs heures, de violents affrontements ont eu lieu entre les forces de l’ordre tchadiennes et des manifestants, jeudi, dans plusieurs villes du pays. Les habitants de N’Djamena, la capitale, de Moundou, deuxième ville du pays, ainsi que d’autres localités refusaient la prolongation de la transition de deux ans et le maintien au pouvoir de Mahamat Idriss Déby Itno.

Dans la cour de l’hôpital de N’Djamena (Tchad), cinq corps sans vie sont au sol, deux sont recouverts du drapeau tchadien. Tous sont des opposants au gouvernement en place, tués lors de manifestations qui se sont déroulées dans la capitale, jeudi 20 octobre.

Le bilan est très lourd digne d’un vrai carnage. Officiellement, on déplore une cinquantaine de morts cinquantaine de morts, et quelque 300 blessés selon le nouveau chef du gouvernement, Saleh Kebzabo, qui a dénoncé « une tentative de coup d’État », en justifiant l’usage de balles réelles contre « une insurrection populaire en vue de s’emparer du pouvoir par la force ».

L’opposition, elle, dénonce une « barbarie sans nom » organisée par le pouvoir pour étouffer dans l’œuf les manifestations. Succès Masra qui en appelle à la communauté internationale, a donné lui un bilan de 70 manifestants tués, des centaines de blessés et d’arrestations.

Du côté de la population, on est sous le choc, « c’est la première fois, de mémoire de Tchadien, qu’on a autant de morts dans la répression d’une manifestation », a déploré l’Église catholique vendredi. La Fédération internationale pour les droits humains évoque des « massacres de civils » et en appelle aussi à la communauté internationale pour « mettre fin à l’impunité dont jouit le régime de transition tchadien ». « Rien ne sera plus comme avant », renchérit un jeune journaliste de Ndjamena.

 

Après la répression sauvage de la junte, c’est le tour du chef de la junte Mahamat Idriss Deby de sortir faire le show dans une gandoura blanche, devant les caméras.  Le chef d’État putschiste est serein, les mains dans les poches et regarde  avec dédain, ses victimes.  Mahamat Kaka passe « visiter » les blessés à l’hôpital comme s’il venait se moquer d’eux et leur dire qu’ils ont échappé belle cette fois-ci . Alors qu’il n’a toujours pas eu un seul mot de compassion pour la centaine de morts dont il est responsable, le général de 39 ans est déjà pire que son père.

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