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LE VICE-PRÉSIDENT DE LA BOAD ET MINISTRE DE L’EX-PRÉSIDENT IBK ARRÊTÉ À PARIS

Un gros poisson dans les filets de la Justice française. Le

Malien Moustapha Ben Barka, vice-président chargé des financements et investissements à la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), a été interpellé lundi 12 septembre à Paris alors qu’il se rendait en Corée du Sud. On ne sait pas grand chose, au sujet des motifs de l’arrestation de celui qui est également recherché par la justice malienne.

Ancien secrétaire général de la présidence du Mali avec rang de ministre sous l‘ex-président Ibrahim Boubacar Kéita, Moustapha Ben Barka a également officié en tant que ministre délégué au ministère de l’Economie et des Finances, chargé de la promotion des investissements et du secteur privé, puis comme ministre de l’industrie et de la Promotion des investissements.

Moustapha Ben Barka se rendait lundi en Corée du Sud. A l’escale de Paris, il lui a été signifié qu’il était recherché par la justice française. Depuis, plus de nouvelles. Depuis cette interpellation survenue lundi, aucune information officielle donnée par des autorités françaises et maliennes. Silence radio du côté de la BOAD. Pourtant, l’interpellation par la justice française  du vice-président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) , une institution financière importante de la sous-région est un évènement qui ne saurait faire grand bruit.

Au Mali, l’homme n’est pas seulement ancien  secrétaire général de la présidence de la République, mais il est le neveu de feu Ibrahim Boubacar Kéita qui a été renversé par le collectif  Assimi Goita. Paris va-t-il l’utiliser comme monnaie de change pour apaiser les relations avec Bamako?

« On sait que la justice malienne est à sa recherche. Un mandat d’arrêt international a été délivré contre lui. Mais là aussi prudence. Pour que ce type de mandat soit exécuté, il faut qu’il passe impérativement par l’organisation internationale de la police criminelle, Interpol. Or, pour le moment, pas de trace de mandat au sein de cette structure. Dans 48 heures en principe, on devrait savoir ce qui est reproché à l’ex-homme fort du palais présidentiel de Bamako. », explique le correspondent de RFI.

L’ex-ministre de la présidence malienne a pris ses fonctions le 2 mars 2020 à la BOAD , une organisation de financement des États de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) basée à Lomé.

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