LE VOISIN DE CELLULE DU PORTE-PAROLE DE MAURICE KAMTO DÉCÈDE DE TORTURES

« Le porte-parole et conseiller en charge du panafricanisme du président élu Maurice Kamto, Bibou Nissack qui occupe la cellule N:16 du bloc souterrain du SED est complètement isolé de tout , même de la présence humaine qui se trouvait dans les cellules 15 et 17 celles-ci étant vidées de leurs occupants. Donc monsieur  Bibou Nissack se retrouve isolé 23h et demi par jour. Même les bains de soleil lui sont refusés.

Ses voisins de la cellule 14 (2detenus) parmi lesquels un nommé Kwoa Divine originaire de Man Nkon (Bamenda), a rendu l’âme le dimanche 01 novembre 2020 des suites de tortures. Il avait toute la peau du dos arrachée par les brûlures qui lui ont été infligées .
Le porte-parole et conseiller garde le moral mais s’indigne de ce décès. » , selon des sources des avocats relayées par le tgv de l’info.

Il y a quelques jours, le lanceur d’alertes Boris Bertolt avait révélé que le porte-parole de Maurice Kamto Olivier Bibou Nissack était en danger de mort au secrétariat d’État à la Défense :

« Je l’avais annoncé Bibou Nissack n’est pas en séjour confortable au SED et sa situation se détériore au grand dam des droits de l’homme.

Hier, le commandant d’escadron, un certain “ Bialo” a tenté de lui faire signer un PV d’audition présigné par un OPJ avec à l’entête le nom du commandant d’escadron, du lieutenant et de l’adjudant qui l’ont auditionné il y a quelques jours.

Bien entendu il a refusé de signer car il avait été auditionné avec à charge les accusations d’insurrection et de flagrance. Les accusations portées sur le PV qui lui a été présenté pour signature ne sont pas les mêmes que celles qui lui ont été opposées au moment de son audition.

À la vérité, le commissaire du gouvernement n’a aucun élément pour l’inculper, lui et toutes les personnes détenues au SED, embastillées les 21 et 22 septembre dernier et il veut procéder par la fraude, et l’intimidation.

De retour dans sa cellule après avoir refusé de signer, il a conseillé ses quatre compagnons d’infortune de ne rien signer et d’utiliser leur droit de garder le silence. Ceux-ci respecteront à la lettre ses conseils lorsqu’ils seront sortis de leurs cellules pour être présentés au commandant d’escadron.

Sauf que, pour avoir refusé de signer les PVs, le commandant d’escadron va leur proférer des menaces tout en les insultant sur leurs physiques avec des propos de haine puis, il chutera en leur signifiant que Olivier Bibou Nissack va demander l’asile politique pour aller s’installer en Amérique ou en Europe et qu’ils vont moisir en prison. Malheur pour eux donc de se faire tromper par Olivier Bibou Nissack, leur intime le commandant.

Comme mesures de représailles, le commandant a décidé de leur changer de cellules et de jeter le Porte Parole de Maurice KAMTO dans un bloc constitué de huit cellules avec des dangereux et redoutables délinquants qui peuvent attenter à sa vie à tout moment sous l’ordre d’une main invisible. Car tout est possible dans ce pays. »

Convoqué au tribunal, Olivier Bibou Nissack n’a pas pu s’y rendre suite au refus de son extraction de la cellule par le patron du SED.