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LEÇON AUX DICTATEURS: LES MANIFESTANTS INCENDIENT PARIS, LA POLICE NE TUE AUCUN.

Les Champs Élysées transformés en champs de batailles. Des flammes et de la fumée qui se mélangent au gaz. Les  casseurs qui enlèvent les pavés pour lancer contre les forces de sécurité. La manifestation tourne à la guérilla urbaine.  Les CRS chargent sans sommations et les casseurs bombardent avec les pierres, les bouteilles enflammées  et tous les objets qui sont à leur portée.

Entre les canons à eaux, les gaz lacrymogènes, les coups de matraques, les flash ball, les forces de sécurité française n’ont pas tiré une seule fois à balle réelle sur les casseurs et les gilets jaunes qui ont mis Paris à sac  samedi 24 novembre. D’après le ministère de l’Intérieur, 106 000 personnes ont défilé dans tout le pays, dont 8 000 à Paris où les choses ont dégénéré avec, à la clé, 42 interpellations suite à des violences sur les Champs-Elysées. Mais on ne déplore aucun mort.

On se souvient que lors des émeutes de novembre 2005 qui ont duré 21 jours et nuits, les casseurs avaient détruit plus de 100 édifices publics, 106 écoles, 92 collèges, 49 lycées, des gymnases, des médiathèques, et avaient incendié 9000 voitures. Mais les forces de sécurité n’avaient tué personne.

Par contre en Guinée, dans la soirée de  mercredi 07 novembre 2018, suite à la journée ville morte décrétée par l’opposition républicaine, les forces de l’ordre ont investi le quartiers de Wanindara et ont tiré à balles réelles sur deux jeunes qui sont morts: Elhadj Mamadou Bella Baldé, universitaire , âgé de 26 ans et Alimou Diallo, commerçant, âgé de 25 ans. Ce qui fait un bilan de 100 personnes tuées par le régime d’Alpha Condé lors des manifestations ou journées villes mortes de l’opposition depuis 2010. Pourtant, ce barbare d’Alpha Condé se dit professeur agrégé en droit formé dans les universités françaises, mais qui ignore le droit du peuple à manifester.

Chaque fois que le peuple descend dans la rue pour manifester dans les rues des îlots de dictateurs africains, c’est toujours le massacre à balles réelles tirées par les abrutis de l’armée et de la police  . Il est quasiment interdit de manifester en RDC, au Tchad, au Congo, au Burundi, en Guinée équatoriale, au Cameroun. Mais ils oublient que ce sont ces vieilles méthodes qui ont provoqué la révolution française et la chute du roi.

En 1789 le peuple écrivait sur les cahiers de doléances « Sire, nous sommes accablés d’impôts de toutes sortes ; nous vous avons donné jusqu’à présent une partie de notre pain, et il va bientôt nous manquer si cela continue. […] Nous n’en pouvons plus et qu’il faut nous diminuer nos impôts. Ce qui nous fait bien de la peine, c’est que ceux qui ont le plus de bien paient le moins. Nous payons la taille, et le clergé et la noblesse rien de tout cela. Pourquoi donc est-ce que ce sont les riches qui paient le moins et les pauvres qui paient le plus ? Est-ce que chacun ne doit pas payer selon son pouvoir ? Sire, nous vous demandons que cela soit ainsi, parce que cela est juste. » On connaît la suite qui s’est soldée avec l’envahissement de l’hôtel des Invalides le 14 juillet 1789,  la prise de la Bastille et la chute du roi Louis XIV.

Emmanuel Macron, sourd et arrogant comme un dictateur africain, n’a pas pris en considération les revendications sociales du peuple. Le voilà au pied du mur, en chute libre dans les sondages, reclus dans son palais. S’il ose donner l’ordre aux forces de sécurité pour tirer sur les manifestants, c’est le peuple français et l’armée républicaine qui iront le déloger.

Que les dictateurs africains imposés par la France, qui croient détenir des armées plus puissantes que celle de la France  pour protéger leur monarchie à vie et leur tyrannie  en tuant les opposants et les manifestants  se trompent. Ils finiront par créer des révolutions qui les conduiront à la pendaison ou à la fuite.

J. RÉMY NGONO

 

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