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L’EMPEREUR TOUADERA NOMME 3 DE SES MAÎTRESSES MINISTRES

Plusieurs femmes ont été nommées par décret n°19.063 du 03 mars 2019 dans le réaménagement du gouvernement centrafricain. On pourrait applaudir le président Faustin Archange Touadera pour cette belle alchimie. Mais au fond, c’est une équipe bordélique qui vient renforcer l’équipe de coucheries bandantes du seul président au monde qui, lors des sorties officielles, affiche deux Premières dames.

Il y a d’abord la Première dame Brigitte Touadera , puis la deuxième Première dame  Tina Touadera avec qui le président centrafricain a eu des enfants. Les deux font tout pour faire nommer les membres de leurs familles respectives pour les postes clés.

Ensuite, arrive Mme Virginie Mbaïkoua, ministre de l’Action humanitaire et de la réconciliation nationale; kaba du village Bémaïdé à Paoua (Ouham-Pendé). Elle prétend être titulaire d’un BTS obtenu on ne sait dans quel marché. Elle  a travaillé  dans une mairie de France dans le secteur social et d’assainissement. Elle habitait Lyon et était déjà la maîtresse officielle  de Touadera. Pour ses services rendus jambes en l’air, elle a été primue ministre de Touadéra depuis le 11 avril 2016, et reste inamovible.

Dans le nouveau gouvernement, est a été propulsée Mme Sylvie Baïpo-Témon, ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger. Elle a travaillé pendant plusieurs années à  BNP-Paribas sans jamais être cadre. Puis, avec ses cuisses de sprinteuse, elle est devenue la préférée du souverain pour les escalades à l’étranger.   C’est en décembre dernier que celle qui n’a jamais fait politique, est devenue cadre du parti MCU. Initialement pressentie pour être DG Ajointe d’Ecobank-Centrafrique, son chéri président l’a directement nommé à la tête d’un ministère stratégique qui nécessite un background qu’elle n’a pas.

Mariée, Mme Mireille Sanghamy a toujours offert une infinie tendresse à l’empereur dans la fugacité ambiante des nuits hors du lit conjugal. Pour joindre l’utile à l’agréable, elle a été nommée  ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel

Madame Mireille Shanghamy est présentée comme ancienne militante du MLPC, qui est devenue URCA de Dologuélé, parti qu’elle représente dans le gouvernement. Mais, les rebelles du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice ( MCLJ) ont découvert plutôt qu’elle n’est qu’une maîtresse  du président Touadera, tout comme Sylvie Baïpo Temon. Et du coup, ils ont rejeté l’accord de paix signé entre le gouvernement et les 14 groupes armés le 6 février dernier, est tombé dans l’eau.

Archange Touadera, irréductible polygame, qui déploie ses ailes comme un aigle pour tomber sur toutes les bonnes chairs, a dû lâcher prise et a fait démissionner Mireille Shamgamy et Sylvie Baïpo Temon d’un gouvernement composé essentiellement de la famille de ses deux femmes et de ses maîtresses.

Plus curieux est le cas d’Amadama Chaïbou, nommé  ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’Innovation du service public. Voici un analphabète notoire qui n’a jamais fait la classe de 6è et dont la profession était vendeur de la viande de bœuf braisée, à tuer les bœufs, et qui est de moralité douteuse, mais qui se retrouve ministre du jour au lendemain .

Amadama avait fréquenté l’école préfectorale de Sibut jusqu’en classe de CM2 où il a obtenu le CEPE en 1984, à l’âge de 16 ans, après avoir échoué 3 fois au concours d’entrée en 6è. Initié au métier de berger et de boucher, il a exercé pendant longtemps comme aide-boucher puis vendeur de viande de bœuf braisée

Après, il s’est reconverti dans le banditisme.  Il a été  condamné par la Justice en 1992 pour avoir détruit et mis par terre les structures de la gare routière de Sibut à côté du marché Abdraman. Il avait failli être tué par ses frères musulmans dans les années 93-94 à cause de son implication présumée dans les activités des zaraguinas (coupeurs de route) qu’ils hébergeaient en catimini chez lui à Sibut, lesquels lui remettaient une partie de leurs butins.
Toujours la braguette debout, ce pédophile avait abusé de la première  fille du général Lingoupou à Sibut. Il fut condamné en 1992.

Les rebelles ont des armes, Touadera et ses ministres ont les braguettes et tirent sur toutes les fesses qui bougent . Voilà pourquoi la République Centrafricaine reste un pays de tireurs d’élite.

J. RÉMY NGONO

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