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LÉOPARDS-ÉCUREUILS, LES PROLONGATIONS SE JOUENT À LA FIFA: UN ARBITRE INTERNATIONAL LIVRE LE VERDICT

Après la victoire des Congolais sur les Béninois, place à la justice de la FIFA de dire le droit sur les règles des changements qui font polémique. Bruno Derrien, l’ancien arbitre international français, s’est prononcé sur l’affaire qui a éclaté suite à ce match décisif  entre les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) et les Écureuils du Bénin, comptant pour la 6e et dernière journée de la phase de poules des qualifications à la Coupe du monde zone Afrique.

Pour rappel, la Fédération béninoise de football avait déposé une réclamation auprès de la FIFA,  contestant, d’une part, l’arbitrage du gabonais Eric Otogo-Castane, et d’autre part, une “supposée” faute administrative commise par la sélection congolaise pour avoir effectué 4 changements dans 4 arrêts de jeu.

Interrogé  par le journal français “Ouest-France”,  Bruno Derrien s’est  prononcé sur l’affaire et a déclaré ceci : “Le quatrième arbitre gère et doit noter les changements. C’est une faute administrative. L’entraîneur n’a pas à demander. C’est à l’arbitre de dire si oui ou non le changement est valide. Pour que la réserve technique soit validée, il faut qu’elle soit posée immédiatement après le fait de jeu”
De quoi mettre un terme aux différentes spéculations qui évoquent plusieurs scénarios, notamment la disqualification de la sélection de la RDC.

Il faut rappeler que les Léopards sont accusés par les Écueils du Bénin d’avoir enfreint le règlement FIFA sur les changements de joueurs pour avoir effectué quatre remplacements sur quatre périodes distinctes en cours de jeu alors que la FIFA n’en accorde que 3 au maximum !

Effectivement , le staff technique congolais a opéré 4 changements en 2ème période, le 1er étant effectué à la mi-temps et ne comptant pas selon la nouvelle réglementation en la matière concernant le nombre des changements qui doivent se faire en 3 temps ou opportunités pour éviter de perturber le jeu. Si, sur le plan technique, il peut sembler que le staff technique congolais et le 4ème officiel sont peut-être fautifs parce qu’un changement est considéré comme étant « un temps ou une opportunité » et qu’ayant effectué un 4ème changement serait excédentaire, cependant, il faut également prendre en considération le fait que ce 4ème changement était un droit pour le staff congolais et c’est sur une blessure que cela a été opéré, ce qui peut-être considéré comme un cas de force majeure. Il aurait été inconcevable que l’arbitre refuse un changement aussi longtemps que l’équipe avait la possibilité de le faire. Est-ce que l’arbitre aurait dû interdire ce changement?

La FIFA donnera son verdict final sur cette affaire le 23 novembre prochain, à l’issue de sa réunion hebdomadaire. Au menu également, la réclamation de la Fédération sud-africaine contre l’arbitre sénégalais Maguette N’Diaye qui a dirigé le match entre les “Bafana Bafana” et les “Black Stars” du Ghana.

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