Accusé levez-vous Afrique France Politique

LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR : LE PLUS GRAND TRAÎTRE AFRICAIN ET LARBIN DE LA FRANÇAFRIQUE

Dès la fin de la second guerre européenne (dite mondiale), du 20e siècle, voyant les luttes d’indépendances s’intensifier et se multiplier, afin d’éviter de perdre la main sur les ressources minières et agricoles de ses colonies, la France met donc au point, un véritable système mafieux et criminel caché au grand public dénommé « Françafrique ». En accordant officiellement, les indépendances à ses colonies devant les caméras, dans l’ombre, elle prend soin d’éliminer méthodiquement tous les leaders politiques indépendantistes, avant de confier le pouvoir à la caste d’administrateurs coloniaux locaux. Ces mêmes coopérants qui ne voulaient pas entendre parler d’indépendance. C’est de cette caste qu’est issue toute la lignée de potentats despotiques et francophiles, qui paralysent le développement de tous les pays d’Afrique francophone depuis 60 ans. Recrutés par les services français, depuis 1960, ils s’appliquent à confisquer le pouvoir politique et économique, empêchant ainsi toute autonomie culturel, politique et économique endogène, afin de maintenir leurs pays sous la tutelle permanente de la France (pillage des matières premières via les grandes entreprises comme Total, Bolloré,… , bases militaires françaises, franc CFA, système éducatif colonial, ect …)

Parmi eux on retrouve les régimes totalitaires d’Houphouet-Boigny en Côte-d’Ivoire, d’Omar Bongo au Gabon, de Denis Sassou-Nguesso au Congo Brazzaville, ou encore Ahidjo au Cameroun relayé très vite par Paul Biya au Cameroun… Dans le cas du Sénégal, ils n’ont pas eu besoin de chercher très loin. L’académie française avait fabriqué le parfait singe savant, taillé sur mesure, poète blanc à peau noire, amoureux de la langue de son maître et souffrant du syndrome de Stockholm.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Dans « Les damnés de la terre » Franz Fanon démasquait déja tous ces faux intellectuels et leaders noirs, qui non content de louer le colon, sont progressivement devenus les principaux ennemis de leurs propres semblables dès lors que l’on s’en prend directement au systeme colonial.
On peut tous remarquer qu’après 60 ans d’indépendances factices aucun pays resté sous la tutelle de la France néo-colonialiste ne s’est réellement développé. La France continue donc à contrôler toute l’Afrique francophone grâce à ces idiots utiles qu’elle fabrique, formate et instrumentalise à sa guise. Le plus illustre d’entre eux se nomme Léopold Sédar Senghor.

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●
VIDÉO :
COMMENT LES BLANCS CONTRÔLENT LES NOIRS EN AFRIQUE

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●

LE SENGHORISME

D’origine sénégalaise, Senghor n’a été qu’un valet des français tout au long de sa carrière. Ne croyant nullement à l’autodétermination de l’Afrique, il a préféré défendre les intérêts des colons en nous faisant croire à la négritude. Naturalisé français, c’est donc un français « blanc à peau noire » qui a dirigé le Sénégal, pendant 20 ans, de 1960 à 1980, par la volonté de la France.

A l’instar de tous les dirigeants Africains corrompus, Senghor n’a jamais eu confiance en ses compatriotes d’origine. Intellectuel douteux, il a combattu tous les mouvements et idées indépendantistes et panafricains de l’époque tel que Sekou Touré et Cheihk Anta Diop ; a fait exécuter : Moustapha Lo et Abdou Ndafakhé Faye ; et a fait torturer et liquider les étudiants: Salmone Khoury, Oumar Blondin Diop, Oumar Djewel Daf, Alhousseynou Cisse etc…

Durant 20 ans Senghor a dirigé ce pays en refusant toute opposition. Il a imposé le parti unique le PSS (Parti Socialiste Sénégalais), a réprimé les opposants, et bâillonné la presse. Un de ses opposants, Mamadou Dia Président du Conseil de la République du Sénégal, a été condamné à l’emprisonnement à perpétuité. Pour Dia, l’indépendance devait permettre de libérer le Sénégal de cette situation d’assujettissement à l’Administration coloniale et au commerce, ce qui déplaisait à Senghor. Après 12 ans d’emprisonnement, il fut amnistié en avril 1976, un mois avant le multipartisme intégral n’est légal que depuis les années 80 avec Abdou Diouf.

Plusieurs autres militants de l’opposition ont dû fuir le pays ou vivre dans la clandestinité. Les milieux intellectuels qui se sont opposés à Senghor n’ont pas été épargnés.
En 1973 une série de mesures répressives fut prise contre ces milieux. Les syndicats enseignants ont été interdits. Le Wolof, l’une des principales langues parlées au Sénégal, a été interdite dans les écoles. C’est au cours de cette même année que l’étudiant Diop Blondin a été torturé et assassiné en prison. En 1980 une manifestation de lycéens a été réprimée dans le sang, le gouvernement a fait tirer sur les jeunes.

Il a empêché Cheikh Anta Diop d’enseigner a l’université de Dakar, car il ne voulait pas prendre le risque de permettre l’émergence d’une nouvelle élite africaine capable de conduire le peuple sur le chemin de l’éradication définitive du colonialisme. Ainsi, disposant d’un appareil d’état qu’il manipulait à sa guise, et souvent avec cynisme, Senghor a, par des mesures autoritaires, imposé partout (écoles, universités, télévisions, radios, campagnes, etc..) sa vision coloniale de la culture africaine, sa conception de l’histoire et de la civilisation africaine, dans le but d’étouffer Cheikh Anta Diop qu’il n’avait pas réussi a corrompre ni a intimider politiquement. S’il ne l’a pas fait tuer, c’est parce que celui ci ne voulait pas de son fauteuil présidentiel.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Fervent défenseur de la continuation de l’œuvre coloniale en Afrique, il a inspiré ses piètres successeurs que sont: Abdou Diouf, Wade et Macky Sall, qui comme Senghor ont été conditionnés par l’instruction coloniale française. Ainsi il a toujours maintenu l’armée sénégalaise le plus loin possible de la capitale. Par contre, les troupes françaises sont stationnées dans la capitale, non loin du palais présidentiel et à proximité de l’aéroport. C’est même un colon Français, M. Colin, qui assurait la sécurité des intérêts français pendant tout le règne de Senghor. Concernant les traîtres, Marcus Garvey disait :
—« Chez les autres peuples ce sont les personnes qui ont peu étudié qui sont des traîtres. Chez les Noirs, ce sont les intellectuels, les élites, qui en échange de quelques miettes sont prêts à vendre les leurs.»

Et Malcom X disait :
—« Quand on voit un homme noir qui est constamment louée par les Blancs, commencez à le soupçonner. Quand on voit un homme noir recevoir les honneurs et toutes sortes de décorations, immédiatement soupçonner cette personne. Parce que notre expérience nous a appris que les blancs ne sont pas exalter à n’importe quel homme noir qui souhaite vraiment travailler pour le bien de l’homme noir. »

Voici ce que Cheikh Anta Diop pensait de Senghor a son époque :
—« Si Senghor était un véritable constructeur de l’Afrique, s’il devait faire bon usage de mes idées, je n’aurais rien dit, nous serions même aujourd’hui tous derrière lui, mais il se contente de se parer de ces idées pour briller d’un éclat stérile et rien de plus ; ensuite il édulcore toutes ces données culturelles pour les réutiliser contre l’Afrique. (…) La « Négritude » n’est qu’un mot pour lui, un manteau prestigieux dont il se couvre pour procéder à la destruction de la vraie culture africaine dont il a peur pour toutes les raisons que l’ on sait. »
(Cheikh Anta Diop, Article : Les motifs d’un refus, in Taxaw, n° 3, avril 1977)

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●
VIDÉO :
COMMENT LES BLANCS CONTRÔLENT LES NOIRS EN AFRIQUE

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●

LE N#GRE DE MAISON

A l’instar de Félix Houphouët-Boigny et Omar Bongo, Senghor était un bounty. Le Bounty est un nègre qui a atteint le stade ultime de l’aliénation à la fois culturelle et mentale, dans laquelle l’idéologie raciste eurocentriste, pernicieuse et dominante l’a enfermé. C’est pourquoi la France s’est toujours appuyer sur eux, pour étouffer toutes idées indépendantistes. Les français ont toujours favorisé les élites noires qui se soucient plus du bien être des blancs que de leurs propres citoyens.

Les Bounty comme Senghor, sont les noirs qui malgré leur couleur de peau noire, ne se considèrent pas comme noirs et se donnent le droit de cracher sur leur communauté, leur race et leur peuple. Le Bounty est un danger pour son pays mais aussi pour toute l’Afrique. C’est un nègre qui ne trouve rien à redire de la colonisation sinon à la qualifier de bonne chose pour l’Afrique. C’est un nègre qui se considère d’ascendance gauloise (par exemple) et qui prétend qu’il n’y a pas de racisme en Europe parce que lui a réussit à passer à la télé ou à la radio oubliant souvent toutes les difficultés rencontrées avant d’y arriver.

C’est un nègre qui accepte les blagues racistes sans se révolter. Parfois il en rie même jaune et pense que les noirs qui revendiquent leur droit sont stupides. C’est un nègre qui se blanchi la peau en pratique ou en théorie, un nègre qui rêve d’avoir des cheveux lisses.

Le Bounty a souvent honte de parler des razzias négrières et de la colonisation. Il est très fort pour critiquer son frère, même sans qu’on le lui demande, pour montrer qu’il est bien intégré au monde des blancs. Ce phénomène du Bounty est parfaitement décrypté et analysé sous toutes ses coutures par Frantz Fanon dans son livre « Peaux noires, Masques Blancs ». Pour un nègre qui vit en Europe il est très facile de devenir un Bounty. En effet, tout est mis en place, pour lui faire oublier ses racines, son histoire, ses origines voir même les dénigrer, réalisant par conséquent l’objectif de l’idéologie eurocentriste et suprématiste blanc.

Pour un nègre, né en Afrique et y vivant régulièrement, la transformation en un Bounty est plus difficile. Malgré cela certains y arrivent aisément faisant injure à leurs ancêtres. C’est d’autant plus affligeant lorsque cela concerne des hommes politiques, ceux-là même qui devraient donner l’exemple.

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●
VIDÉOS :
LE CONFLIT ENTRE MAMADOU DIA ET SENGHOR
https://www.youtube.com/watch?v=LqjsLWwyf20
FRANCAFRIQUE – FRANC CFA

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●

LA SERVITUDE INCARNÉE

Contrairement à l’image que le France, paternaliste et coloniale, a bien voulu lui construire, il est loin d’être un surdoué puisque ce n’est qu’à l’âge avancé de 22 ans – où d’autres sont déjà agrégés – qu’il est enfin bachelier et admis, grâce à l’intervention de Blaise Diagne, à préparer le concours de l’École normale supérieure au lycée Louis-le-Grand. Malgré ses ambitions, Senghor échouera au concours, de même qu’il sera refusé à l’École normale de Saint-Cloud. Il se consolera avec l’agrégation de Grammaire, à laquelle il ne sera admis qu’en 1935, à près de 30 ans (après avoir échoué une première fois). On est donc extrêmement loin de l’image du « brillant » normalien.

Senghor était un homme très intelligent. Avec Houfouet Boigny, sous l’impulsion des français ils ont réussi à décérébrer les élites noires de l’époque tout en avilissant les masses populaires, là où les missionnaires avaient échoué. Devenu président de la République du Sénégal, grâce aux réseaux coloniaux, Senghor refusa de couper le « cordon ombilical » avec la France.

Jamais un homme n’a été aussi loin dans le mépris de soi et de son peuple. C’est pourquoi ce type de personnalité est très recherché et apprécié en occident, pour jouer le rôle de marionnette et servir de caution au racisme anti noir. Toujours présenté comme un modèle à suivre pour maintenir l’Afrique sous le joug colonial, ce guignol passait son temps à chanter les saudades des bienfaits de l’esclavage et de la colonisation.
Voici un extrait de son discours devant l’assemblée européenne de Strasbourg en 1950 :

–« .. au siècle polytechnique de la bombe atomique, le nationalisme apparaît dépassé et l’indépendance n’est qu’illusion. Et dans ce monde réel jusqu’à l’angoisse, pourtant absurde, les hommes sinon les peuples préfèrent les libertés à la Liberté.. à l’indépendance de leur pays l’interdépendance matérielle et morale de chacun de leurs concitoyens […] L’Afrique a la mystique de l’égalité dans la coopération. Si vous refusez de la satisfaire, les hommes de bonne volonté que nous sommes, seront demain, dans 20 ans, 30 ans, des collaborateurs aux yeux des jeunes générations. Celles-là auront la mystique de l’indépendance dans la sécession. Au grand dam des deux continents complémentaires […]
L’Europe a laissé passer l’heure de l’Eur-Asie. Et voilà qu’aujourd’hui, sous des raisons qui ne sont pas toujours valables, je le reconnais sans peine, l’Asie entend se distinguer de l’Europe quand elle ne s’oppose pas à elle par les armes. Notre assemblée laissera-t-elle passer sans saisir l’occasion, l’heure de l’Eur-Afrique ? Attendra-t-elle que se produisent en Afrique d’autres événements de Corée, de Malaisie, d’Indochine, Ce ne serait pas sage ni politique.»
Léopold Sédar Senghor (cité par Louis Paul Aujoulat dans « Aujourd’hui l’Afrique » Paris , ed. Casterman 1958, p.304)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

En 1954, un journaliste lui demande pourquoi ils ne valorisent pas les langues africaines, voici ce que le poète complexé répond :

–« Parce que nous sommes des métis culturels, parce que si nous sentons en nègres,nous nous exprimons en français, parce que le français est une langue a vocation universelle, parce que le français est une langue de gentillesse et d’honnêteté (…) Car je sais les ressources pour l’avoir goûté, mâché, enseigné, et qu’il est LA LANGUE DES DIEUX (…) Et puis le français nous a fait le don de ses mots abstraits-Si rares dans nos langues maternelles -, où les larmes se font pierres précieuses.Chez nous les mots sont naturellement nimbés d’un halo de sève et de sang ;les mots du français rayonnent de mille feux,comme des diamants,des fusées qui éclairent notre nuit ».

Léopold Sédar Senghor (Liberté: Négritude et humanisme, Vol 1, p.225, Éd. du Seuil, 1964), (cité dans Poésie complète, p.275, CNRS éditions, 2007)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Senghor était farouchement opposé à l’indépendance de l’Afrique. Le Sénégal, par sa volonté, cautionna la politique néocolonialiste de la France en votant « Oui » au projet de De Gaule, dans le but d’empêcher les peuples africains sous domination française d’accéder à une indépendance réelle (économique, militaire et politique). Nous en voyons les effets aujourd’hui dans toute la zone francophone.
En 1956 dans la « Confédération et fédération » Senghor déclare:

–« Parler d’indépendance c’est raisonner la tête en bas et les pieds en l’air, ce n’est pas raisonner. C’est poser un faux problème. »
Léopold Sédar Senghor (cité par Marcien Towa dans Poésie de la négritude, Ed. Canada, 1983), (cité par Charles Zorgbibe dans « Un continent en dehors de l’histoire? », ed. Bourin, 2009, p. 257 )

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

En 1958, il a dit « oui » au néo-colonialisme de De Gaulle, tandis que Sékou Touré disait non à la politique de la France. Senghor était anti-indépendantiste, c’est pourquoi les français l’ont soutenu militairement et politiquement. Il a tout hérité du colon, une administration qui était dirigé en sous mains par les français car ce type n’avait de temps que pour ses poèmes et la glorification de la France et la langue française. Effrayé par la poussée anticolonialisme en Afrique, Senghor manifeste alors ses appréhensions :

—« Ce que je crains, c’est que dans l’avenir, sous la poussée fatale de la libération de l’Afrique, nous ne soyons amenés à sortir de l’orbite française. C’est pour cela qu’il faut non-seulement rester dans l’union française, mais dans la République »

Léopold Sédar Senghor (cité dans Éthiopiques, Vol. 5, Fondation Léopold Sédar Senghor, 1988, p. 44)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Et pour clore son exposé, il nous répond sans honte :

–« Tout d’abord, il faut voir, dans le oui de l’Afrique noire, un geste de politesse au sens étymologique du mot. Un paysan me disait : « Si tu nous avais demandé de voter non, nous l’aurions fait, mais non sans gêne. Il est inconvenant de dire non à un ami et la France est une amie. »

Léopold Sédar Senghor (extrait de Liberté – Vol 2, p.225)

Or l’objectif que poursuivait De Gaulle, au nom de la bourgeoisie française dont il était issu, était de maintenir et de consolider les relations de maître-esclave entre la France et l’Afrique noire. Pour Senghor, les blancs sont les maîtres de l’Afrique. Cette déposition est une insulte à la mémoire des Africains qui sont morts dans les maquis mozambicains, angolais, guinéens, zimbabwéens, camerounais, namibiens, et de ceux qui mouraient chaque jour, à cause du travail forcé, imposé par la France.
Pour gagner la sympathie de l’élite blanche, il s’est prosterné devant la volonté de De Gaulle, par complexe d’infériorité. Pour preuve, dans l’entretien accordé à l’écrivain tunisien Mohamed Aziza, Senghor disait:

–« (De Gaulle) est un des rares hommes qui m’a intimidé »

Léopold Sédar Senghor, Mohamed Aziza (extrait de La poésie de l’action, Stock, 1980)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Et lorsque le président de la Guinée, Sékou Touré, dit « Non » à De Gaulle, le Sénégal, sous Senghor, installa un camp à Niokolo-Koba où s’entraînaient des mercenaires anti-guinéens au service de la politique colonialiste de la France. Le triomphe du néocolonialisme par le canal de la Francophonie sera, aux yeux de Senghor, plus important que l’avènement du panafricanisme et la fin de l’impérialisme occidental en Afrique.

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●
VIDÉO :
MANIPULATION MENTALE DES ÉLITES DU MONDE NOIR

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●

SENGHOR LE NOIR CHARBON QUI SE RÊVAIT DES ORIGINES BLANCHES

Le florilège de vers qui suivent, figurent parmi les plus rébarbatifs de toute la médiocre poésie de ce subalterne de service. Ce guignol se définissait comme métis.

–« J’ai probablement une goutte de sang portugais, car je suis du groupe sanguin A qui est fréquent en Europe, mais rare en Afrique noire »

Léopold Sédar Senghor (extrait de poésie de l’action, op. cit., p. 32), (cité dans Léopold Sédar Senghor, Page 9, Joseph-Roger de Benoist, Hamidou Kane – 1998 ), (cité dans Poésie complète, p.412 & p.504, Pierre Brunel, CNRS éditions, 2007)

On rappellera qu’on trouve le groupe sanguin A en Afrique. Son argument de complexé ne tient donc pas.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Écoutons Senghor, l’Africain « Noir charbon », rêvasser sur ses prétendues racines portugaises :

–« Mon sang portugais s’est perdu dans la mer de ma négritude. »

Léopold Sédar Senghor (cité dans Léopold Sédar Senghor, p.359, Pierre Seghers, 1961)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

En 1980, ce valet des blancs, il écrira publiquement qu’il se sent plus proche des Blancs que des Noirs :

–« Nous sommes à la limite des Blancs et des Noirs, voilà la réalité sénégalaise. Et je suis plus à mon aise chez les Berbères que chez les Bantu, où je ne suis pas dans mon univers… Je me sens plus près des Arabes et des Juifs que de certaines cultures noires… »

Léopold Sédar Senghor (extrait du journal « Le Matin » du 7 fév 1980), (cité dans Peuples noirs, peuples africains, p.105, Éditions des Peuples noirs, 1982)

Ces élucubrations sont d’abord une injure à ses parents ; elles sont ensuite une offense à toute l’humanité noire. Renier publiquement sa race, comme l’a fait Senghor, est un cas pathologique. En disséquant l’homme et l’œuvre au scalpel, nous arriverons toujours à ce constat désolant : Senghor présente toutes les caractéristiques d’un névrosé, telles que le psychiatre Frantz Fanon les a répertoriés dans « Peau noire, Masques blancs », et nous ne pouvons le comprendre que sous l’angle de la psychiatrie.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Il disait même:

–« Dans mes yeux le phare portugais qui tourne, oui vingt-quatre heures sur vingt-quatre Une mécanique précise et sans répit, jusqu’à la fin des temps . »

Léopold Sédar Senghor (Léopold Sédar Senghor, l’homme et l’œuvre, p. 87, Armand Guibert, 1962), (Léopold Sédar Senghor, p.174, Pierre Seghers, 1961)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Senghor choisit la race blanche et la France au détriment de l’Afrique meurtrie par 4 siècles de razzias, de déportations, d’esclavage et 1 siècle de colonisation. Il dit sans ambages :

–« J’ai offert mes yeux à la nuit pour que vive Paris. »

Léopold Sédar Senghor – (extrait de Œuvre poétique, p.142 )
https://books.google.fr/books?id=DwBdAAAAMAAJ

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Entre Senghor et la Négritude, l’antinomie est totale. Car c’est justement à cause ses allures floues et ambigu que la Négritude est depuis la fin des années 60 l’objet de violentes attaques. Toutes les foudres épargnent Césaire et Damas mais sont uniquement dirigées contre Senghor. En gros, « la Négritude » de Senghor : c’était du bluff. Voici le poème : Neige sur Paris, extrait du Recueil : « Chants d’ombre », Léopold Sédar Senghor nous dit ceci :

–« Paix aux Hommes de bonne volonté!
Seigneur, vous avez proposé la neige de votre paix au monde divisé, à l’Europe divisée
(…) Seigneur, j’ai accepté votre froid blanc qui brûle plus que le sel.
Voici que mon cœur fond comme neige sous le soleil. J’oublie les mains blanches qui tirèrent les coups de fusils qui croulèrent les empires Les mains qui flagellèrent les esclaves qui vous flagellèrent. Les mains blanches poudreuses qui vous giflèrent, les mains peintes poudrées qui m’ont giflé
Les mains sûres qui m’ont livré à la solitude à la haine. Les mains blanches qui abattirent la forêt de rôniers qui dominait l’Afrique, au centre de l’Afrique
Droits et durs, les Saras beaux comme les premiers hommes qui sortirent de vos mains brunes.
Elles abattirent la forêt noire pour en faire des traverses de chemin de fer
Elles abattirent les forêts d’Afrique pour sauver la Civilisation, parce qu’on manquait de matière première humaine. Seigneur, je ne sortirai pas ma réserve de haine, je le sais, pour les diplomates qui montrent leurs canines longues Et qui demain troqueront la chair noire. Mon cœur, Seigneur, s’est fondu comme neige sur les toits de Paris. Au soleil de votre douceur
Il est doux à mes ennemis, à mes frères aux mains blanches sans neige. »

Léopold Sédar Senghor (Léopold Sédar Senghor, l’homme et l’œuvre, p. 42, Présence africaine, 1962)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

En 1950, Senghor lance une idée qui restera son leitmotiv : le métissage culturel. Il se proclame désormais « métis culturel ». Comment peut-on être le chantre de la Négritude et être en même temps le défenseur acharné du métissage ? Une remarque s’impose: Le Blanc veut rester Blanc et le Jaune veut rester Jaune : pourquoi Senghor veut-il que le Nègre perde sa singularité concrète, sa mélanine, en se métissant à tout prix ? Écoutons le Ya Bon Blanc :

–« Aussi, pour intégrer les apports de la vie moderne, la Négritude devait-elle être fécondée, sur les rives du Sénégal et du Congo, par les vertus de la raison discursive, que nous apportent la langue et la culture françaises »

Léopold Sédar Senghor (Liberté: Négritude et civilisation de l’universel, p.184, Éditions du Seuil, 1977)
https://books.google.fr/books?id=O2MpAQAAIAAJ

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Les femmes blanches ont joué un rôle très important dans la structuration de la personnalité de ce traître.
A la différence de son père, polygame ayant eu plusieurs enfants, Senghor sera monogame et n’aura que trois enfants, dont deux mourront accidentellement. La postérité retiendra que seules deux femmes compteront dans sa vie sentimentale : Ginette Eboué, une guyanaise qu’il épouse à 40 ans en 1946. Ils divorceront en 1955 et c’est Colette Hubert, une française, qu’il épousera en 1955 et dont il n’aura qu’un fils, décédé en 1981 dans des circonstances tragiques. Colette Hubert influencera sa vie, sa poésie et ses décisions politiques. Influencé par la littérature raciste des Lumieres, Senghor chantera tour à tour la négresse (Femme noire, Nuit de Sine) et la blonde (Femmes de France, Pour Emma Payelleville…)
Mais au-delà de la forme, on constate que Senghor décrit la femme noire dans des rôles bien définis socialement tandis que la femme blanche est évoquée à travers des qualités physiques et morales valorisées.
La comparaison des représentations de la femme noire et de la femme blanche dans sa poésie révèle des différences lourdes de sens. Ainsi, pour lui la femme noire a un caractère mâle dans la voix qui en fait une femme-homme tandis que la femme blanche a un aspect intellectuel dont la femme noire est dépourvue, aussi peut-on dire que la femme blanche, pour Senghor, est une femme savante. C’est avec euphorie que Senghor exalte sa blonde normande :

–« Non, sous tes yeux je serai, soufflera sur ma fièvre le sourire de tes yeux alizés. Tes yeux vert et or comme ton pays, si frais au solstice de juin.
Où es-tu donc, yeux de mes yeux, ma blonde, ma Normande, ma conquérante ? (…) Te voilà perdue à me retrouver au labyrinthe des pervenches, sur la montagne merveilleuse des primevères. » « Tu es mon univers »

Léopold Sédar Senghor (Poésie complète, p.555, Pierre Brunel – 2007 ), (Élégies majeures, Éd. du Seuil, 1979 ), (Œuvre poétique, p.271, 1990 ) (cités dans Éthiopiques, Vol 5, 1988, p.76)
https://books.google.fr/books?id=ZjVlAAAAMAAJ

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●
VIDÉOS :
ABDOU DIOUF, LA MARIONNETTE DES BLANCS

SENGHOR – COUP D’ÉTAT 1962
https://www.youtube.com/watch?v=UE0VBSzT-xc
● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●

SENGHOR OU LE COMPLEXE D’INFÉRIORITÉ

Écoutons le à présent, en farouche émule de Gobineau, distribuer les rôles aux Blancs et aux Noirs dans cette union biologico-culturelle qu’est « l’Eurafrique » pour laquelle il s’est battu et qui, à ses yeux, symbolise son fameux « rendez-vous du donner et du recevoir ». Dans une intervention au Congrès pour la Liberté de la Culture, Senghor déclara:

–« Le grand orchestre de la convergence panhumaine, aura pour chef, l’Europe, le Blanc, le Blanc tiendra la baguette de direction, tandis que les nègres tiendront les batteries. »

Léopold Sédar Senghor (cité par Marcien Towa, dans Poésie de la négritude Canada, p.275, 1983) et (cité dans Abbia: Revue Culturelle Camerounaise, Cameroon Cultural Review, Numéros 19 à 23, p.34, Ministre de l’éducation nationale, 1968)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Parce que pour lui le Blanc, est un : « Homme de volonté et de raison »
Alors que, toujours, d’après Senghor : « L’homme Noir vit essentiellement dans la servitude et l’émotion » .
Mais c’est le même, toujours sans souci du ridicule, qui, après avoir confiné le Nègre dans un rôle subalterne, s’érige cette fois en coryphée de sa race.
Dans le poème « l’Élégie des Alizés », écoutons une fois encore ce toutou des Français :

–« Ma tâche est d’éveiller mon peuple aux futurs flamboyants / Ma joie de créer des images pour le nourrir, ô lumières rythmées de la parole ! »

Léopold Sédar Senghor (Colloque de Dakar, p.114, Presses universitaires de Dakar, 1998 ), (cité dans Éthiopiques – Numéros 59 à 61, p.98, Fondation Léopold Sédar Senghor, 1996)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Il voulait donc imposer le français à toute l’Afrique noire et tuer les langues africaines. Pour Senghor, toute l’Afrique noire, est une « province de la Francophonie ». Dans le poème « Prière aux masques », Senghor écrit :
–« Masques! Ô Masques!
Masques noirs masques rouges, vous masques blanc-et-noir
Masques aux quatre points d’où souffle l’Esprit. Je vous salue dans le silence!
Et pas toi le dernier, Ancêtre à tête de lion. Vous gardez ce lieu forclos à tout rire de femme, à tout sourire qui se fane. Vous distillez cet air d’éternité où je respire l’air de mes Pères.
Masques aux visages sans masque, dépouillés de toute fossette comme de toute ride
Qui avez composé ce portrait, ce visage mien penché sur l’autel de papier blanc
A votre image, écoutez-moi!
Voici que meurt l’Afrique des empires – c’est l’agonie d’une princesse pitoyable
Et aussi l’Europe à qui nous sommes liés par le nombril.
Fixez vos yeux immuables sur vos enfants que l’on commande
Qui donnent leur vie comme le pauvre son dernier vêtement.»

Léopold Sédar Senghor (Annales de la Faculté des lettres et sciences humaines de Yaoundé, Numéros 5 à 8, p.103, Université de Yaoundé, Faculté des lettres et sciences humaines, 1973), (cité par Sally N’Dongo dans Sang d’Afrique: L’Africain, p.41, Guy Des Cars, Flammarion, 1963), (Nature, p.63, ed. Librairie Droz)

Cette profession de foi plaça automatiquement l’Afrique dans une position d’infériorité face à l’Europe. Toute sa vie durant, il s’est battu pour la matérialisation de « l’Eurafrique » qui n’est qu’un fumiste projet colonial concocté par les européens pour des raisons funestes. Nous en payons les dégâts aujourd’hui.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

On ne peut pas accepter de voir l’homme noir cantonné dans ce rôle de poète aliéné. Surtout, on ne pardonnera jamais à Senghor sa célèbre phrase de 1939 où il proclama :

–« L’émotion est nègre, comme la raison est hellène. Eau que rident tous les souffles ? Âme de plein air battue des vents et d’où le fruit souvent tombe avec maturité? Oui, en un sens. Le Nègre aujourd’hui est plus riche de dons que d’œuvres. »

Léopold Sédar Senghor (extrait de Liberté: Négritude et humanisme, p. 24, Éd. du Seuil, 1964), (repris dans Liberté I, Seuil, Paris, 1964), (cité dans Oeuvres essentielles, Vol 1, p.155, Presses nationales d’Haïti, 1968)
https://books.google.fr/books?id=sA1dAAAAMAAJ

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Pour Senghor, le Nègre n’est pas dénué de raison. Sa raison n’est pas discursive, elle est synthétique. Elle n’est pas antagoniste, elle est sympathique:

–« On l’a dit souvent, le Nègre est l’homme de la nature.
Il vit, traditionnellement, de la terre et avec la terre, dans et par le cosmos. C’est un sensuel, un être aux sens ouverts, sans intermédiaire entre le sujet et l’objet, sujet et objet à la fois. Il est sons, odeurs, rythmes, formes et couleurs ; je dis tact avant que d’être œil, comme le Blanc européen. Il sent plus qu’il ne voit : il se sent. C’est en lui-même, dans sa chair, qu’il reçoit et ressent les radiations qu’émet tout existant-objet. E-branlé, il répond à l’appel et s’abandonne, allant du sujet à l’objet, du moi au Toi, sur les ondes de l’Autre. Il meurt à soi pour renaître dans l’Autre. Il n’est pas assimilé ; il s’assimile, il s’identifie à l’autre, ce qui est la meilleure façon de se connaître.
C’est dire que le Nègre n’est pas dénué de raison, comme on a voulu me le faire dire. Mais sa raison n’est pas discursive ; elle est synthétique. Elle n’est pas antagoniste ; elle est sympathique. C’est un autre mode de connaissance. La raison nègre n’appauvrit pas les choses, elle ne les moule pas en des schèmes rigides, éliminant les sucs et les sèves ; elle se coule dans les artères des choses , elle en éprouve tous les contours pour se loger au cœur vivant du réel. La raison européenne est analytique par utilisation, la raison nègre intuitive par participation. C’est dire la sensibilité de l’Homme noir, sa puissance d’émotion. »

Léopold Sédar Senghor (Grande impr. Africaine, 1976, p.87), ( extrait de « Ce que l’homme noir apporte », 1939), ( cité dans Migrations société – Vol 9,Numéros 49 à 54, p.44, Centre d’information et d’études sur les migrations internationales, 1997), (cité par Abdoulaye Ly, dans Feu la Négritude, p.82, éd. Xamle, 1982)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Et parce que le ridicule ne tue pas, Senghor fait clairement l’apologie des thèses racistes sur la prétendue infériorité congénitale du Nègre. On peut remarquer que de nombreux auteurs racistes reprennent souvent ces citations pour accréditer leurs thèses. Ce poème avait soulevé un tollé d’indignation en Afrique ; mais l’Europe, elle, jubilait. Voici comment ‘Ya bon’ Senghor explicite sa pensée dans ces lignes répulsives :

–« Le défaut majeur de l’Afrique, du moins du Négro-africain, est d’accorder plus de place à l’intuition qu’à la raison discursive, plus à l’intention qu’à l’acte, plus au présent et au passé qu’à l’avenir. Sa faiblesse est d’être émotion, élan d’amour plus que volonté réfléchie. Comme la femme. D’où ses dons d’artiste et son extraordinaire faculté d’assimilation, mais aussi sa répugnance au progrès, sa stagnation dans un univers intemporel. Chez lui, le projet, trop souvent, reste rêve, la foi ne se traduit en charité, je veux dire en actes efficaces »

Léopold Sédar Senghor (Liberté: Nation et voie africaine du Socialisme, p.150, Éd. du Seuil, 1971), (cité par Christian Roche, dans L’Europe de Léopold Sédar Senghor, p.70, Ed. Privat, 2001)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ici, ce n’est pas Gobineau, ni Napoléon qui parle, c’est notre Nègre de service : Senghor. Il croyait dur comme fer que le Nègre ne pourrait s’élever à hauteur d’homme qu’à la seule condition de se subordonner au Blanc. A ses yeux, hors de cette voie, pas de salut pour le Nègre. Nous vivons la même situation aujourd’hui, avec nos présidents fantoches, qui comme Senghor privilégient la soumission à la autodétermination. Écoutons ce valet des Blancs :

–« Je conclus en revenant par où j’avais commencé. Ce que l’Afrique demande à l’Europe, c’est de remplir, de compenser ses défauts, d’éclairer son intuition par la lumière de la raison, de conduire les élans de son cœur, de réaliser ses projets. »

Léopold Sédar Senghor (Liberté: Nation et voie africaine du Socialisme, p.157, Éd. du Seuil, 1971), (cité par Christian Roche, dans L’Europe de Léopold Sédar Senghor, p.70, Ed. Privat, 2001)
https://books.google.fr/books?id=e2kpAQAAIAAJ

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Senghor nous a insulté quand il nous présente à la face du monde, nous les Nègres :

–« Mais revenons à l’histoire littéraire. Je l’ai dit ailleurs, l’aventure des poètes de l’Anthologie n’a pas été une entreprise littéraire, pas même un divertissement ; ce fut une passion. Car le poète est comme la femme en gésine : il lui faut enfanter. Le Nègre singulièrement, qui est d’un monde où la parole se fait spontanément rythme dès que l’homme est ému, rendu à lui-même, à son authenticité. Oui, la parole se fait poème. Dois-je le révéler ? le Cahier d’un retour au Pays natal d’Aimé Césaire fut une parturition dans la souffrance. Il s’en fallut de peu que la mère y laissât sa vie, je veux dire : la raison. Elle en reste marquée pour toute la vie, comme ces voyants que l’Europe enferme dans ces prisons-asiles, que l’Afrique continue de nourrir et de vénérer, découvrant en eux les messagers de Dieu.
Bien sûr, ils ont évolué, pour employer un vilain mot, les Nègres, depuis le décret du 16 pluviôse, ils ont même terriblement évolué ; ils sont restés eux-mêmes. Des hommes qui sentent, et ils ne pensent pas. »

Léopold Sédar Senghor (70e anniversaire du Président Léopold Sédar Senghor: Colloque culture et developpement, Dakar, 4-8 oct 1976, p.88, Éd. Grande impr. Africaine, 1976), (cité dans Léopold Sédar Senghor, un poète, p.63, P. Seghers, 1988)
https://books.google.fr/books?id=ZnAKAQAAIAAJ

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Il faut être amnésique, aliéné, hypocrite ou blanc et borné pour apprécier les poèmes de ce névrosé. Convaincu de la supériorité de la race balance, il apostropha les Nègres :

–« Croyez vous que nous puissions jamais battre les Européens dans la mathématique, les hommes singuliers exceptés, qui se confirmeraient que nous ne sommes pas une race abstraite ? »

Léopold Sédar Senghor (Négritude et humanisme, Vol 1, p.12, Éd. du Seuil, 1964 ), (cité par Pathé Diagne, dans Léopold S. Senghor, ou, La négritude servante de la francophonie au Festival panafricain d’Alger Editions Sankoré, p.53, 2002)
https://books.google.fr/books?id=cXoKAQAAIAAJ

Pourtant ce sont ses ancêtres africains qui ont inventé, développé et diffusé les sciences mathématiques, mais il a tout fait pour que Cheikh Anta Diop ne soit jamais professeur à Dakar.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Il aimait répéter:

–« Ce que la France nous a apporté de primordial, d’irremplaçable, plus qu’aucun autre pays d’Europe, c’est l’esprit de méthode et d’organisation»

Léopold Sédar Senghor (cité par Doué Gnonséa, dans Cheikh Anta Diop, Théophile Obenga: combat pour la renaissance africaine, p.182, L’Harmattan, 2003), (cité par Isidore Ndaywel è Nziem, dans Images, mémoires et savoirs, Karthala Éditions, 2009)
https://books.google.fr/books?id=YzFyAAAAMAAJ

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Avec des prises de position aussi insensées, Senghor est devenu l’excuse de tous les excès : les idéologues, comme les sociologues racistes ne jurent que par son nom pour corroborer leurs élucubrations et justifier la bestialité des blancs dans le monde. C’est précisément pourquoi la pensée senghorienne, fait les délices de l’Occident. Profondément atteint par ce tollé, qui traduit éloquemment le rejet systématique de sa personne et de sa pensée par toute l’humanité noire, Senghor tenta de se disculper sur un ton affecté avec des arguments oiseux :

–« On m’a reproché, en particulier, d’avoir dit que l’émotion était ‘nègre’ tandis que la raison était ‘hellène’. On m’a accusé, ainsi, de dénier toute raison aux Négro-Africains. Derrière ces Nègres accusateurs, il y avait des intellectuels de gauche, des Grands Blancs, qui soufflaient les mots. »

Léopold Sédar Senghor (extrait de La poésie de l’action: conversations avec Mohamed Aziza, Stock, 1980)
https://books.google.fr/books?id=vXoWAAAAIAAJ

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Ces dépositions de Senghor sont une insulte à la « race » noire : elle accrédite la thèse impérialiste selon laquelle le Nègre, parce que grand enfant, est incapable de toute initiative personnelle.
N’est-ce pas encore lui, ce psychopathe, qui avait claironné :

–« Je veux, cependant, examiner le dogme et la morale des Nègres sans m’en faire accroire. Tout d’abord, ces distinctions ne sont pas de mise. « Soyez Nègres avec les Nègres »; et ils ne savent diviser, ni compter, pas même distinguer. »

Léopold Sédar Senghor (Négritude et humanisme, Vol 1, p.25, Éd. du Seuil, 1964 ), (cité par Aliou Camara dans La philosophie politique de Léopold Sédar Senghor, p.17, L’Harmattan, 2001)
https://books.google.fr/books?id=sA1dAAAAMAAJ

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Quiconque pose un regard psychanalytique sur la pensée senghorienne arrivera toujours à ce constat désolant : Senghor est un virtuel épigone de Hegel, de Lucien Lévy-Bruhl, et surtout d’Arthur de Gobineau dont les élucubrations, grossières et fantaisistes, ont servi de matériau à la construction de l’idéologie nazie. N’oublions pas que le Français Gobineau fut le maître à penser d’Adolf Hitler et dont la pensée servi de boussoles aux monstres de l’apartheid en Afrique du Sud . Gangrené par la mystification coloniale et judéo-chrétienne, ‘ Ya Bon Blanc’ a été incapable, viscéralement incapable, de faire de sa plume un sabre, à l’instar de Césaire, de Cheikh Anta Diop, de Damas, de Fanon. Il endort avec sa voix monocorde et son savantisme pompeux car il n’est pas humble comme on le croit : c’est un individu trop imbu de lui-même, un narcisse, un fieffé nombriliste comme le prouvent ces deux vers :

–« Je dis Kaya-Magan je suis Roi de la lune, j’unis la nuit et le jour. Je suis Prince du Nord du Sud, du Soleil-levant Prince et du Soleil-couchant. La plaine ouverte à mille ruts, la matrice où se fondent les métaux précieux. »

Léopold Sédar Senghor (extrait de Léopold Sédar Senghor, p.154, Pierre Seghers, 1961), (Poésie complète, p.230, CNRS éditions, 2007)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Parce que le Blanc, selon ce monsieur, est un : « Homme de volonté et de raison » Alors que, toujours, d’après lui : « L’homme Noir vit essentiellement dans l’ordre et l’émotion »
Voici comment il a utilisé son pouvoir politique pour imposer ses idées et défendre la langue du colon au détriment des langues sénégalaises.
Dans une circulaire présidentielle (No 1596 PR-S.G.U.R.) du 17 Juillet 1980 relative à l’emploi des majuscules et des virgules, et adressée aux Ministres, aux Secrétaires d’état, aux Secrétaires Généraux de la Présidence de la République et du Gouvernement du Sénégal, Senghor écrit ceci:

–« Comme j’ai eu souvent l’occasion de le dire en Conseil des Ministres, les membres du Gouvernement chargés de présenter un projet de décret ne respectent pas très souvent les réglés édictées par le gouvernement sénégalais pour l’emploi des majuscules, ni celles en usage dans la langue française pour l’emploi des virgules. En ce qui concerne l’emploi des virgules, je me bornerai a vous rappeler ici, les deux réglés essentielles. Sans parler des détails que vous trouverez dans les bonnes grammaires…
Première regle: Quand l’ordre des mots n’est pas respecte dans la phrase, on met entre virgules, les groupes de mots qui ne sont pas a leur place normale. L’ordre des mots, déterminé par leur fonction, est normalement le suivant: sujet, verbe, et complément d’objet direct, complément d’objet indirect, complément circonstanciel. Etc… »
Léopold Sédar Senghor (cité par Erik Orsenna dans Et si on dansait ? Article 6, Stock, 26 août 2009)

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●
VIDÉOS :
LE MENTICIDE : STRATÉGIE DE DESTRUCTION D’UN PEUPLE

LES NOIRS COLLABORATEURS DU SYSTÈME OCCIDENTAL

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●

ALIÉNATION et AVILISSEMENT

Depuis les fausses indépendances de l’Afrique francophone, nombreux se demandent pourquoi l’Afrique ne décolle pas, pourquoi les élites africaines très appréciées par la France, n’ont ils strictement rien fait. Senghor nous donne des précisions sur les projets politiques qu’il a mis en place pour maintenir éternellement l’élite Africaine sous domination coloniale :

—« L’enseignement visera, avant tout, en Afrique noire, à donner une culture à la fois indigène et française, car je pense que toute civilisation résulte d’un métissage. Elle visera, en outre, à donner une instruction qui permette de former les cadres techniques dont l’Afrique a tant besoin. »

Léopold Sédar Senghor (extrait de Liberté: Nation et voie africaine du Socialisme, p.14, Éditions du Seuil, 1971 ), (cité par Sally N’Dongo dans Voyage forcé: itinéraire d’un militant, p.25, F. Maspero, 1975)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Dans l’œuvre intitulé « Hosties Noires » publié en 1948, Senghor abandonne toute perspective de lutte contre le Colonialisme ; il pardonne et chante l’amour de l’ennemi qui a exterminé des millions d’africains durant des siècles. Il y affirme son attachement aux valeurs coloniales des français et sa foi chrétienne, même si cette religion fut imposée par la torture aux Africains. Cette œuvre renferme l’un des poèmes les plus stupides et les plus rébarbatifs de sa poésie: « Prière de Paix ». Au lieu d’adopter une attitude virile et combative à l’égard de l’oppresseur, Senghor pardonne et prie pour l’ennemi.
Comment un Noir, qui se veut porte-parole de la Négritude, peut-il effacer d’un trait les horreurs dont l’Europe a comblé sa race des siècles durant ?
Senghor prie pour la France sur la place publique car il croit, dans sa naïveté puérile, que le français n’est pas raciste ; et il ne s’est jamais voilé la face pour le proclamer à la face du monde.
Ces professions de foi relèvent de l’aveuglement, sinon de la cécité intellectuelle qui caractérise tant de noirs et qui obstruent notre avancement. Comment Senghor, tout en se voulant le chevalier de la Négritude, peut-il disculper la France de son racisme institutionnel, le racisme de Voltaire, de Montesquieu, de Napoléon Bonaparte, de Renan, de Gobineau, de Victor Hugo, de Montpassant, de Rousseau, de Jules Ferry, de De Gaulle, etc… Sa philosophie ne propose ni excuse ni condamnation, ni réparation, ni intégrité, ni justice. Elle exprime la résignation éternelle dans l’abîme du malheur. Ainsi, il invite le continent africain à rejeter son émancipation face à la pression coloniale et à accepter son sort sans révolte.

Toujours dans le Recueil : « Hosties noires », voici l’extrait du poème : Taga de Mbaye Dyôb (pour un tama)

–« Mbaye Dyôb ! je veux dire ton nom et ton honneur.
Dyôb ! le veux hisser ton nom au haut mât du retour,
Je veux chanter ton nom Dyôbène ! toi qui m’appelais ton maître et sonner ton nom comme la cloche qui chante la victoire
Me réchauffais de ta ferveur aux soirs d’hiver
autour du poêle rouge qui donnait froid.
Dyôb ! qui ne sais remonter ta généalogie et domestiquer le temps noir, dont les ancêtres ne sont pas rythmés par la voix du tama
Toi qui n’as tué un lapin, qui t’es terré sous les bombes des grands vautours
Dyôb ! — qui n’es ni capitaine ni aviateur ni cavalier pétaradant,
pas seulement du train des équipages
Mais soldat de deuxième classe au Quatrième Régiment des Tirailleurs sénégalais
Dyôb ! — je veux chanter ton honneur blanc »

Léopold Sédar Senghor (extrait de Poésie complète, p.157), (cité dans Léopold Sédar Senghor, l’homme et l’œuvre, p.115, Présence africaine, 1962 ), (Poésie complète, p.1157, ed. Pierre Brunel, 2007)(cité dans Histoire de la littérature négro-africaine Par Lilyan Kesteloot, p.159)
https://books.google.fr/books?id=mILSu_PmT2kC

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Pour arriver au pouvoir, cet esclave de maison a du beau pardonner à l’Europe pour ses crimes contre sa race. Mais le Blanc, qui s’en moque, n’a jamais changé d’attitude à l’égard du Noir. Car l’Homme dominé ne se libère jamais par la prière. Senghor est un cadeau pour l’Occident. Ainsi le pardon qu’il accorde à l’Europe n’est pas un pardon au sens humanitaire du terme comme d’aucuns le croient : c’est son acceptation de l’ordre colonial par la démission.
Senghor rajoute cette assertion mensongère, illogique et inadmissible :

–« La France est la nation d’Europe la moins raciste et la moins colonialiste du monde »

Allez donc dire ça aux Malgaches, aux Camerounais, aux Vietnamiens, aux Kanaks, aux Maliens et aux Algériens. Mesurons ici le fossé avec Césaire, dans son célèbre « Discours sur le Colonialisme » !

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Dans « Ce que je crois – Négritude, Francité et Civilisation de l’ universel »,
Senghor écrit:

–« A la syntaxe de coordination ou de juxtaposition des langues africaines, si propre à la poésie, s’oppose la syntaxe de la subordination des langues européennes. C’est dire que celles-ci (les langues européennes) sont essentiellement des langues scientifiques parce que de raisonnement – je ne dis pas de philosophie. »

Léopold Sédar Senghor (cité dans Ethiopiques, Vol. 5 à 7, 1988, p.16), (Éthiopiques – Fondation Léopold Sédar Senghor, N.74, p.373, 2005), (cité dans Regards sur la franco, phonie, 1991, p.15)
https://books.google.fr/books?id=K4UFAQAAIAAJ

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●

CONCLUSION :

Senghor était un subalterne au service exclusif des Français. Il était un fervent défenseur des intérêts des colons. Sa promotion en occident est un aspect de la stratégie de contrôle de l’Afrique. Tapies dans l’ombre les forces coloniales françaises ont mis au point une arme efficace pour assujettir toute l’Afrique francophone. Le travail a tellement été bien fait que ce sont les élites d’aujourd’hui qui continuent de perpétuer le travail d’imbécilisation des noirs en privilégiant toujours les systèmes éducatifs de l’époque coloniale.

Après avoir esclavagé des Africains et colonisé l’Afrique, le colon a laissé en héritage un mécanisme bien rôdé, dirigé par des blancs, destiné à faire main basse sur tout ce qui peut contribuer à sortir l’Afrique de l’ornière. Pillage systématique de la sève nourricière de l’Afrique, avec la complicité des traitres de services !

A travers la littérature, l’enjeu idéologique fut le prolongement et le support de cette politique néocoloniale. Conscient de cela, la France ne cesse de promouvoir tous les écrivains noirs qui œuvrent dans ce sens tel que Senghor, Amadou Kourouma.

Le but recherché étant de maintenir des clichés racistes sur les Africains afin de justifier d’une part les pillages répétées et d’autre part d’empêcher l’éveil des consciences en Afrique.
On ne peut piller un peuple qui a une forte conscience de sa dignité et de son histoire. Pour continuer à détrousser l’Afrique, ils ont donc maintenu cette fausse conception selon laquelle l’Afrique n’était rien avant l’arrivée des blancs et que sans l’Occident et son aide, rien n’est possible en Afrique. Ce n’est qu’à cette condition qu’ils continuent à spolier les Africains.
Le but est de tuer la mémoire d’un continent pour continuer à le piller sans vergogne, avec la complicité de ses dirigeants corrompus. Tuer la mémoire d’un continent avec une littérature empoisonnée écrite par la main d’africains.
Dans le même registre, Yambo Ouologuem écrivait « comme si le Nègre avait une âme », et Amadou Kourouma avec son ouvrage: « Les Nègres sont de vrais maudits » ou « Les Nègres naissent mensongers » et bien d’autres calamités destinées à encourager le vieux colon dans sa férocité blanche.
Et toutes ces ouvrages ont été récompensées par des prix faits sur mesure par le système néocolonial pour décorer ses Nègres de service

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Senghor n’est pas seul dans son genre. Tous les dirigeants en fonction actuellement ont reçu le même formatage. Il est l’archétype même de ces Noirs que l’Europe s’attelle à fabriquer pour détruire l’Afrique.
Et par ses dispositions d’esprit : Senghor était un félon qui a donné ostensiblement raison aux théologiens racistes de tous poils qui, pour justifier leur animalité, ont toujours proclamé que le Noir est un enfant.
Nous mettons au défi quiconque de nous citer un seul texte où Senghor se dresse contre le colonialisme et stigmatise l’impérialisme ou flétrit le cynisme de l’Europe. Virtuose du bluff, il s’est toujours barricadé derrière l’artifice du langage pour nous berner. Ce traître n’est ni à blâmer, ni à plaindre, il est à vomir. Nous devons savoir qu’un Noir, que l’Europe encense sans cesse est forcément un traître qu’elle manipule à sa guise pour la sauvegarde de ses intérêts sordides.
Senghor était le valet parfait qui a transmis le pouvoir de manière tout à fait anti-démocratique a Diouf (un autre béni oui oui ) après avoir changé la constitution dans ce sens.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Senghor a véhiculé une image détestable du Noir par sa lâcheté. Dépourvu de fierté, il a accepté l’humiliation sans la moindre réaction pour qu’on s’apitoie sur lui. Nous aurions honte d’être Noir si l’Afrique noire n’était peuplé que de complexés comme lui. Ainsi, opposé à l’indépendance de l’Afrique, pour Senghor, il existe une « raison blanche analytique par utilisation » et une « raison nègre intuitive par participation ». Quand Cheikh Anta illuminait le monde en rétablissant la verite historique, son pendant Senghor s’enfonçait dans la boue de la soumission.
Pour Senghor, le triomphe de la Francophonie est à ses yeux très important. Il n’a jamais apporté une quelconque aide aux mouvements de libération d’Afrique car, n’ayant que faire du « Destin de l’Afrique » dont il était le fossoyeur, il a mis tout en œuvre, pendant tout le temps qu’il est resté au pouvoir, pour faire barrage à toute aspiration populaire par fidélité à la francité : c’est dans cet esprit qu’il a combattu Cheikh Anta Diop dont la pensée féconde est l’antipode de Senghor. Il est allé jusqu’à empêcher, sous la pression de ses tuteurs français, sa promotion à l’Université de Dakar où il a finit par être exclu pour rester un simple assistant à l’IFAN avec un salaire dérisoire nonobstant ses titres académiques prestigieux, la valeur de ses travaux scientifiques et sa renommée mondiale : il en était jaloux.

Dans l’esprit de Senghor, un Noir ne peut s’humaniser qu’en se montrant docile et servile à l’égard du Blanc.
Sa poésie, tantôt vivante ou tantôt absurde, n’égale pas celle de Césaire notre Bien-aimé, ni en vibration, ni en intensité. Aucune œuvre de Senghor n’a été la « Bible » du monde noir, comme l’a été « Cahier d’un retour au Pays natal » de Césaire, et aucun de ses textes théoriques n’a ni le souffle poignant du « Discours sur le Colonialisme ». Aucun des poèmes de Senghor n’a bousculé nos consciences. Quatre choses caractérisent l’œuvre de Senghor : l’aberration, la platitude et le rachitisme. Il était l’incarnation même de « y a bon banania. »
En récompense de sa servilité, les français ont fini par l’accepter à l’Académie française.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Il n’est même pas étonnant, qu’aujourd’hui encore, le Sénégal soit l’un des pays d’Afrique noire à continuer d’arborer fièrement un nombre impressionnant de rues, lycées, places publiques et monuments portant des noms de négriers, de généraux coloniaux et d’intellectuels racistes français, ayant humilié, spolié, tué ou réduit en esclavage des milliers d’africains. Parmi ces ignobles personnages honorés par les sénégalais, on retrouve : Faidherbe (militaire génocidaire français), Maunoury (général Français), Joffre (général français), Raffenel (colon et explorateur français), Valmy (armée française), Jules Ferry (partisan du racisme colonial), Victor Hugo (raciste assumé, partisan de la colonisation), De gaulle (racialiste assumé et partisan de la colonisation), Felix Faure, Emile Roux, Carnot, Peytavin … Dans le même temps combien de rues portent des noms d’africains en France ?

Kem Infos

Articles Similaires

Quitter la version mobile