LES AVOCATS PORTENT PLAINTE CONTRE LA PROCUREURE FATOU BENSOUDA POUR CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ
Le chasseur chassé. C’est ainsi qu’on pourrait intitulé l’épisode qui se joue actuellement entre la terreur Fatou Bensouda, toute puissante procureure de la Cour Pénale Internationale et les avocats Walter Marquez et Carlos Ramirez Lopez qui la poursuivent. Une plainte a été déposée contre la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) pour des délits de violation de droits de l’homme en Gambie, sous l’ère de l’impitoyable Yaya Jammeh, arrivé au pouvoir par des armes .
C’est devant le Mécanisme de contrôle indépendant de la Cour pénale internationale (CPI) que les avocats pénalistes Walter Marquez et Carlos Ramirez ont déposé une plainte contre Fatou Bensouda, actuelle procureure de la juridiction internationale. Les deux plaignants accusent l’ex-ministre gambienne de la Justice de s’être rendue coupable de violation de droits de l’homme au moment où Yaya Jammeh dirigeait le pays d’une main de fer.
Selon ce rapport, Fatou Bensouda, aux côtés de Yaya Jammeh, a participé à de « nombreuses et graves violations des droits de l’homme » commises « par des pratiques systématiques d’actes de tortures, de fabrication de preuves, de détentions illégales, de disparitions forcées et de morts en détention ». C’est seulement en 2002 que Fatou Bensouda, recrutée par la CPI a cessé de prendre part à ces violations des droits de l’homme.
« C’est pourquoi nous nous sommes tournés vers le responsable du Mécanisme de contrôle indépendant, pour lui transmettre ces faits spécifiques qui imputent à son titulaire, Fatou Bensouda, en tant que participant dans des situations similaires en République de Gambie , ceux qui ont été dénoncés en relation avec notre pays et contre nous devant laquelle elle encourt une négligence grave et une complicité due à une omission, une attitude selon laquelle une autre procédure disciplinaire est actuellement en cours sous la présidence de la CPI, sous le numéro 2018 / PRES / 00370-16 », s’est exprimé Walter Marquez.
Se basant sur l’article 42.3 du Statut de Rome, qui stipule que le procureur de la CPI doit avoir « haute considération morale », les deux avocats ont demandé la suspension de Fatou Bensouda. Et voilà celle qui vient de donner des leçons des droits de l’homme à Laurent Gbagbo, qui est prise dans son propre piège .