LES BIJOUX DE CHANTAL BIYA, D’UNE VALEUR DE 200MILLIONS D’EUROS, SAISIS PAR LES DOUANIERS BELGES
En quittant le Cameroun , le dimanche 23 juin, l’avion du président camerounais est passé par l’Afrique du Sud , avant un petit escale en France , et l’atterrissage à Genève .
Lundi , suivant l’arrivée du couple présidentiel sur le sol helvétique , la première dame s’aperçoit que son imposant coffre à bijoux , spécialement conçu à son intention chez Louis Vuitton, manque à l’appel .
Dans la précipitation, il est resté au Cameroun . C’est la panique générale . On s’affole , on hurle au téléphone où ordres et contre – ordres sont donnés . Le dictateur camerounais, tentant d’apaiser le courroux et la fureur de sa dulcinée , va commettre un lapsus qui ne fera qu’aggraver la situation , au lieu de contribuer à désamorcer la situation déjà tendue , en promettant que Martin , en allusion au défunt Belinga Eboutou , va arranger ça .
Ceci aura l’effet contraire à celui escompté , car , malgré sa disgrâce survenue en mars 2018 , et son décès le 8 mai dernier , Chantal Biya qui n’avait pas d’atomes crochus avec Martin Belinga Eboutou , envers lequel elle entretenait une incompatibilité d’humeur , ne décolère toujours pas au sujet de l’ancien tout-puissant directeur du cabinet civil de la présidence de la République.
Pour calmer le courroux de la Première dame , on va spécialement affréter depuis Bruxelles , un avion à bord duquel prendra place une des nombreuses secrétaires particulières du président camerounais, pour aller chercher le fameux coffret .
Dans la nuit de mardi à mercredi, à son retour tardif à la résidence , l’ambassadeur du Cameroun auprès du royaume de Belgique , et de l’Union Européenne , son excellence Daniel Evina Abe’e , a trouvé un message urgent annonçant l’arrivée le lendemain matin , de Yaoundé par vol privé , de la secrétaire belge de Madame la Présidente , porteuse d’un colis pour sa patronne , devant par la suite être convoyé vers la Suisse , sous les auspices de l’ambassadeur . Il est question de s’occuper de ladite secrétaire afin que “ le colis “ arrive à bon port .
La Première dame , à Genève aux côtés de son mari , craint pour ses bijoux et diamants taillés restés “ à la maison “ , à téléphoné à Ferdinand Ngoh Ngoh , et lui a demandé d’ouvrir sa chambre présidentielle privée , de prendre et de remettre à sa secrétaire sa cagnotte . Elle est persuadée que du fait de sa peau blanche , la Belge qui lui fait office de secrétaire , ne sera pas soumise aux fouilles douanières à son arrivée à Bruxelles .
Dès l’atterrissage de la secrétaire de la première dame , à l’aéroport de Zaventem à Bruxelles, un membre du service de protocole de l’ambassade du Cameroun en Belgique, la prend en escorte , et fait chemin avec jusqu’à la hauteur des bagages . La secrétaire a sur son charriot, une grosse mallette Bordeaux, et plusieurs sacoches contenant de grosses enveloppes brunes scotchées, d’où transparaissent de coupures de 500€ .
À la rituelle question “ Avez -vous quelque chose à déclarer , Madame ? “ Que lui pose la douane , elle répond “ Non “ . Pas très rassurés , les douaniers lui rétorquent : “ Pouvez – vous ouvrir votre mallette s’il vous plaît ? “
Décontenancée , la secrétaire passe du teint blond à celui jaunâtre, en l’espace de quelques secondes . Hésitante , elle devient blême , et maugrée des paroles inaudibles . À la mine d’enterrement , les douaniers qui ont compris que la journée est fructueuse, boivent du petit lait sans broncher, et l’aident à ouvrir la mallette qui contient le trésor n’ayant absolument rien à envier à celui contenu jadis , par la caverne d’Ali – Baba des contes des mille et une nuits .
L’ambassadeur du Cameroun, qui a accouru paniqué aux nouvelles , est pris à l’écart par un douanier de ses vieilles connaissances , qui lui confie : “ C’est grave , lui signifie-t-il , en quinze ans de travail , je n’ai jamais vu pareille chose! Des diamants pour une valeur d’au moins 200 millions d’euros . Elle dit que c’est pour la Présidente du Cameroun, mais il ya un procès – verbal de saisie , ce n’est plus à nous de décider . “
L’ambassadeur fait le rapport au téléphone à son collègue en Suisse , qui lui – même se charge d’en faire part au président Biya . La Première dame qui suit la conversation se jette comme un félin blessé sur le combiné qu’elle arrache des mains de son mari. Hors d’elle, elle injurie copieusement le diplomate qu’elle traite pêle-mêle de grand bandit , de pédé , de raté , de coureur de jupons , de petit jongleur , de voleur , de menteur, d’impuissant , de cocu et de beaucoup d’autres amabilités du même genre .
La présence de Michel Roussin , un ancien des services secrets français , chargé des questions de sécurité dans le groupe Bolloré, qui a été annoncé aux côtés du dictateur camerounais en Suisse , mais aussi celle de Ferdinand Ngoh Ngoh , expliqueraient sans doute, la restitution de la cagnotte de Madame la “ Présidente “ , comme l’appellent son mari, les ministres et tous les courtisans .
L’ambassadeur du Cameroun , au pays des helvètes qui n’a strictement aucune responsabilité dans cette infortune , a décidément le dos assez large , pour jouer le rôle de souffre – douleur parfait .
Jean-Pierre Du Pont