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LES BRIGADES ET AMAZONES DE LA DIASPORA INFLIGENT UNE HUMILIATION À PAUL BIYA DANS SON HÔTEL À PARIS

C’est en marchant lentement  en dandinant tel un épileptique, que Paul Biya est arrivé à l’Élysée. Apparemment très fatigué, le chef d’État camerounais a été aidé et soutenu par deux aides de camp, pour monter le perron et prendre part au dîner offert par Emmanuel Macron où il était convié avec d’autres chefs d’État invités au forum de la paix à Paris. Pas d’appétit pour une nuit de soucis où il est parti de son hôtel par un trou de souris.

En effet, c’est par une porte dérobée que Paul Biya a été exfiltré par la police française  de son hôtel qui a été  pris d’assaut par les combattants des Brigades Anti-Sardinards et les Amazones. Dès lundi matin, le standard de l’hôtel Meurice où Paul Biya et sa délégation avaient pris leurs quartiers, a été saturé d’appels téléphoniques des activistes de la diaspora camerounaise.

D’un côté, sous la direction du général Wanto, un groupe de combattants du CCD , du CODE, de la BAS et d’Amazones, se sont retrouvés au métro Ourq. Puis,  direction hôtel Meurice sis au 228 rue de Rivoli, au 1er arrondissement à Paris. C’est  à 16 h que  la TASK FORCE composée des
combattants Manga 7 fois champion du Cameroun de boxe, Solo Bomaye,  Kamoua lapanthere, Kmer Kodia Lapaix, général Niat Barrano, et les Amazones Sandrine, Nadine, Blandine, Axelle, générale Marcelle,  sont arrivés devant l’hôtel de Paul Biya .

Alors que les gorilles de Paul Biya bien  formés   étaient convaincus qu’ils allaient remporter l’épreuve de force comme à Lyon, ils ont été surpris de se retrouver face aux combattants experts en arts martiaux. Quelques coups ont suffi pour mettre les 17 éléments de la garde rapprochée de Biya en débandade. Contraints de battre retraite en hurlant de douleurs, ils se sont réfugiés à l’hôtel qui a dû rapidement baisser les volets pour contenir l’assaut des combattants déchaînés.

De l’autre côté, parti de la gare de l’Est , le deuxième contingent de la BAS sous la direction du commandant  Calibri Calibro, Max Senior Ivoir et les Amazones, arrivent en renfort, une vingtaine de minutes plus tard . Dépassés par les événements, les responsables de l’hôtel Meurice font appel aux CRS et aux gendarmes. Les routes menant à l’établissement hôtelier sont bloquées. Même les clients ne peuvent plus accéder à leurs chambres. C’est aux alentours de 22 heures que le chef d’État camerounais, est extrait de sa suite présidentielle par une porte arrière.

Pendant ce temps, toutes les brigades de  » patriotes  » qui ont pourtant organisé une marche de soutien à Paul Biya et lui ont promis la protection la veille, ont pris la poudre d’escampette, lançant des appels de détresse sur Facebook,  abandonnant leur champion à la merci de la BAS et des Amazones.

Mais, pourquoi donc Paul Biya s’est retrouvé dans cette situation ? Réagissant à la publication de Mohamadou Houmfa, un fervent militant du parti au pouvoir, Parfait  Valère Mbeg, révèle que l’argent qui a été débloqué par l’État camerounais pour organiser les mobilisations de soutien de protection de Paul Biya en France , a été détourné par les diplomates camerounais à Paris. Voilà ce qui explique le boycott de ceux qui se revendiquent comme  » Sardinards « , et qui accusent maintenant le gouvernement d’ingratitude.

Après cette opération coup de poing qui s’est achevée aux alentours de 23 heures, les gros bras de la BAS ont assuré la sécurité de tous les manifestants jusqu’à l’entrée du métro  pour éviter que le drame de Lyon se reproduise  à Paris. Mardi est une nouvelle journée qui s’annonce chaude pour Paul Biya. Va-t-il changer d’hôtel ?

Après les incidents de Genève et de Lyon, Paul Biya est devenu un agent perturbateur dans toutes les villes européennes. Ses gorilles ne peuvent plus assurer sa sécurité et repousser les assauts d’une diaspora de mieux en mieux organisée dans les techniques d’assaut. Emmanuel Macron n’a aucun intérêt de se mettre à dos les gilets jaunes camerounais.

J. RÉMY NGONO

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