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LES DICTATEURS AFRICAINS AUTEURS DE COUPS D’ÉTAT CONSTITUTIONNELS CHASSÉS PAR DES COUPS D’ÉTAT MILITAIRES

Mamady Doumbouya à la RTG « Nous avons dissous la constitution (…), le gouvernement est dissous » (…) « La personnalisation de la vie politique est terminée » (…) « Nous n’avons plus besoin de violer la Guinée, on a juste besoin de la faire l’amour, tout simplement ».

Le 7 novembre 2020, Alpha Condé a été définitivement proclamé président de la Guinée, pour un troisième mandat de suite, après avoir violé la constitution et provoqué  des mois d’une contestation qui aura coûté la vie à des dizaines de civils. La Cour constitutionnelle avait alors rejeté les recours du principal rival d’Alpha  Condé, Cellou Dalein Diallo, et de trois autres des douze candidats à la présidentielle du 18 octobre 2020. Elle avait validé les résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui attribuait la victoire à Alpha  Condé dès le premier tour.

La Cour constitutionnelle avait jugé les recours « mal fondés »,déclarant « régulier » le scrutin et affirmant que Alpha  Condé « a recueilli 2 438 815 voix, soit 59,50 %, supérieurs à la majorité absolue », avait annoncé son président, Mohamed Lamine Bangoura, en audience solennelle. Suite à ce coup d’État constitutionnel, est arrivé le coup d’État militaire. Doit-on s’en plaindre ou s’en réjouir ? À qui le tour? Lisez plutôt cette analyse :

 » Coup d’État en Guinée, Alpha CONDÉ destitué de sa fonction de Président de la République après avoir brigué un 3ème mandat.

Je signale d’abord que je ne peux pas me réjouir d’un quelconque coup d’État civil comme militaire car ceci ne donne pas une bonne image à l’Afrique. Mais avouons que la leçon qu’on peut en déduire est qu’il faut que ces politiciens pourris apprennent à respecter leurs peuples.

Le premier signe de respect c’est d’être démocrate et le respect de la volonté populaire. Hier c’était le Mali, aujourd’hui cest la Guinée et demain ça sera le tour d’un autre dictateur.

Le vrai problème de l’Afrique c’est ces dirigeants qui croient qu’ils ont hérité le pouvoir de leur père en oubliant que celui-ci appartient exclusivement au peuple. », écrit Pape Abdoulaye Touré.

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