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LES DIRIGEANTS AFRICAINS INTERDISENT LE MÉDICAMENT CONTRE LE CORONAVIRUS TROUVÉ PAR UN CHERCHEUR AFRICAIN

L’ennemi de l’Africain, c’est d’abord l’Africain lui-même. Alors que les gouvernements d’autres continents se mobilisent pour soutenir les chercheurs qui tentent des formules pour résoudre l’équation du Covid-19, dans le continent noir, c’est plutôt le contraire. Toutes les tentatives des scientifiques de bonne volonté sont étouffées et vouées à l’échec.

L’Apivirine avait retenu l’attention des autorités burkinabè, des malades confirmés du Covid-19 ayant eu recours avec succès à ce médicament durant leur maladie. Ils ont tout de suite obtenu l’amélioration de leur état de santé allant de l’amendement rapide des symptômes à la négativation du test de dépistage de coronavirus après traitement.

Le 26 mars dernier, le Pr Alkassoum Maïga, ministre de la Recherche scientifique du Faso, a annoncé que son département a mis en place une commission ad-hoc. Et que deux essais cliniques étaient initiés. Le premier concernant l’usage de la chloroquine associée à l’Azithromycine ; et le second, un médicament à base de plante (phytomédicament) appelé Apivirine.

Ces travaux devaient être menés parallèlement par des chercheurs burkinabè et béninois. Les protocoles des essais ayant déjà été effectués, ils attendaient leur validation par la commission éthique du ministère de la Santé. Mais, aux dernières nouvelles, l’Apivirine a été prohibé.

Les autorités burkinabè ont fortement déconseillé l’utilisation de l’Apivirine dans le traitement contre le Covid-19. Un communiqué signé par la Directrice de l’Agence de régulation pharmaceutique, Aminata Nacoulma, dit que le médicament serait potentiellement dangereux pour les populations.

«Le produit APIVIRINE 500 mg gélules n’ayant jamais été évalué pour aucune des indications thérapeutiques revendiquées, ne peut faire l’objet ni d’une cession à la population et encore moins de publicité par les canaux de communication sur le territoire burkinabé», explique le communiqué d’interdiction.

Une décision surprenante pour le Dr Valentin Agon qui dénonce ceux qu’il appelle « les ennemis de l’Afrique ». Pour lui, «ce qui se passe depuis le Burkina Faso est un complot international contre Apivirine monté depuis le Bénin, selon les informations venant du Burkina. Mais c’est un drame ! L’essai clinique sur Apivirine, une fois le financement donné par l’État Burkinabè le vendredi 3 avril, cela a suscité la colère des ennemis de L’Afrique. Et nous devons réagir de la plus belle manière», dit-il.

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