LES ÉCHECS S’ENCHAÎNENT, PRÉLUDE DU DÉLUGE DU RÉGIME BIYA
Déjà, si nous étions un pays sérieux, cette ÇAN 2019 se jouerait à Yaoundé et non au Caire. Maintenant que que nous méritons cette élimination logique par le Nigeria, le moment est venu de tirer des leçons de cette défaite humiliante:
(1) Le manque de professionnalisme, Seedorf a cru au miracle, la où c’est le débâcle qui vient exposer toute l’arnaque autour de la gestion des Lions. Prochainement, c’est fondamental de laisser l’encadrement technique des lions aux spécialistes de la choses. Le moment est venu de mettre sur pied un vrai championnat du foot au Cameroun. Cessons de miser sur nos joueurs professionnels.
(2) Finis les rêves ridicules, le sport ne doit plus se limiter au football. Maintenant que nous avons bousillé des milliards dans la construction des stades, on devrait pouvoir développer le sport au Cameroun pour en tirer profit.
(3) Laissons Eto’o en paix, il ne doit continuer à être la pluie et le beau temps au sein des Lions. Où sont passés les Mboma, Song, Roger Milla pour continuer à passer les conseils à ces jeunes?
(4) Cessons cette folie entre “Sardinards” et “Tontinards”! Je suis “Camerounards” et puis c’est tout.
(5) Maintenant que les “sans papiers” ont réussi le tour de force de faire rapatrier Biya dans sa république bananière où il a été reçu en fanfare par ses griots du RDPC qu’il a plongés au chômage, tournons le dos aux leçons du “patriotisme”!
(6) La crise des devises au Cameroun prouve désormais que les cervelles des moineaux qui croyaient qu’en arrêtant les Camerounais de la diaspora dans nos aéroports aidaient le pays, ils contribuaient à développer notre pays, doivent réaliser que le Cameroun ne peut plus se relever sans sa diaspora.
(7) Les jours de Biya sont comptés au pouvoir, les Beti doivent réaliser que ce monsieur a noyé notre pays en 37 ans de navigation à vue. S’ils rêvent déclencher une guerre civile pour le momifier au pouvoir, ils risquent tomber avec Biya.
Laziz Nchare, New York, le 6 Juillet 2019.