LES ESCADRONS DE LA MORT DE OUATTARA TUENT LES OPPOSANTS ET INCENDIENT
Des gangs de microbes pro- gouvernementaux, ont été dépêchés à Bongouanou le week end dernier pour semer la désolation dans la ville et mater dans le sang les manifestations pacifiques contre un 3e mandat illégal d’Alassane Ouattara. Les affrontements dans la ville ont fait deux morts dans ce fief du candidat de l’opposition, Affi N’Guessan, dont la résidence a été incendiée.
Ces derniers sont accusés d’avoir incendié la résidence du président de cette frange du front populaire ivoirien, informe une autre source jointe sur place qui dénonce également des affrontements entre autochtones agni et allogènes djoula.
Une personne a encore été tuée et plusieurs ont été blessées lundi 19 octobre lors de manifestations de l’opposition et alors qu’une mission diplomatique ouest-africaine a appelé pouvoir et opposants à faire des « efforts considérables ».
« Il y a eu un mort (…) et une dizaine de blessés graves » à Bounoua (60 km à l’est d’Abidjan), ex-fief de l’ancienne première dame Simone Gbagbo, a affirmé à l’AFP Jean-Paul Améthier, maire (opposition) de cette ville, accusant les forces de l’ordre d’en être responsable.
Les manifestants, jeunes pour la plupart, avaient bloqué la route qui relie Abidjan au Ghana pour « respecter le mot d’ordre de boycott » de l’opposition, a poursuivi le maire. Ils ont été dispersés par les forces de l’ordre. « La situation est revenue au calme en début d’après-midi », selon le maire.
À Abidjan, des échauffourées ont eu lieu dans la matinée entre les forces de l’ordre et des étudiants en grève qui manifestaient à l’appel du puissant syndicat Fesci, proche de l’opposition, pour protester contre des frais scolaires et universitaires, a constaté un journaliste de l’AFP.
Certains de ces voyous gouvernementaux ont été mis aux arrêts comme et seraient passés aux aveux en donnant le nom de leurs commanditaires très hauts placés et dignitaires du régime.
Pour Pascal Affi N’guessan, ces bandes de voyous qui ont incendiés sa résidence » sont des escadrons de la mort à la solde du pouvoir, dont le but est l’élimination physique des opposants afin de les empêcher de dénoncer le 3e mandat illégal et anticonstitutionnel de monsieur Alassane Ouattara « .
» Incendier ma résidence ne m’empêchera pas de continuer à dire non à la forfaiture et au 3ème mandat illégal de Ouattara », a-t-il encore martelé, prenant l’opinion nationale et internationale à témoin sur les agissements du pouvoir à deux semaines d’une élection présidentielle de plus en plus incertaine.
