LES ÉTATS-UNIS DÉVERSENT LES AFGHANS DANGEREUX EN AFRIQUE
Mardi, un groupe de 51 réfugiés afghans sont arrivés à l’aéroport de Kampala à bord d’un vol privé. Et ce n’est que le début !
51 réfugiés Afghans sont effectivement arrivés ce mercredi à bord d’un vol privé à l’aéroport d’Entebbe pour être accueillis temporairement en Ouganda à la demande des États-Unis, a indiqué le ministère ougandais des affaires étrangères
L’Ouganda souligne que cet accueil se fait à la demande des Etats-Unis d’accueillir des ressortissants afghans à risque et d’autres personnes en transit vers les États-Unis et d’autres destinations dans le monde.
Ce sont donc des réfugiés supposés dangereux.
Selon le chef de la diplomatie ougandaise, c’est à la demande des Etats-Unis que Kampala a accepté d’accueillir temporairement ce groupes de personnes « à risque ». L’ambassade des États-Unis à Kampala a remercié l’Ouganda pour sa « générosité et son hospitalité envers ces communautés ».
« Le gouvernement de l’Ouganda et le peuple ougandais ont une longue tradition d’accueil des réfugiés et d’autres communautés dans le besoin« , a affirmé l’ambassade sur Twitter.
Depuis la prise de Kaboul par les insurgés afghans, les évacuations se poursuivent à l’aéroport de Kaboul. Le retrait définitif des troupes américaines est fixé au 31 août. Les talibans ont déjà annoncé qu’ils accepteront aucune extension de ce délai.
Pendant ce temps, le Premier ministre slovène, Janez Jansa, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne (UE), a pris position, dimanche 22 août, dans le débat houleux qui s’annonce sur l’accueil des réfugiés afghans en Europe. « L’UE n’ouvrira aucun couloir de migration depuis l’Afghanistan », a-t-il déclaré dans un tweet, accompagné d’images trompeuses de foules de migrants.
« Ce n’est pas le devoir de l’UE ou de la Slovénie d’aider et de payer tous les gens de la planète qui fuient, au lieu de lutter pour leur pays », a-t-il ajouté. Lundi, le silence des autres dirigeants européens après ces déclarations témoignait du malaise des Etats membres quant au sort des Afghans terrorisés par la prise de pouvoir des talibans, à la suite du retrait des forces occidentales du pays.