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LES ÉTATS-UNIS HAUSSENT LE TON APRÈS L’ASSASSINAT D’UN HUMANITAIRE AU CAMEROUN

Alors que le gouvernement camerounais  parle de reconstruction dans les deux régions anglophones, la situation est loin d’être maitrisée. Malgré les succès militaires du général Valère Nka nommé il y a un an pour diriger les opérations, les poches de résistance demeurent et des pans du territoire restent coupés du contrôle des forces gouvernementales. Les assassinats crapuleux contre les travailleurs humanitaires se multiplient.

Le Secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines qui suit ce conflit armé, a réagi   après l’assassinat crapuleux d’un travailleur de Médecins Sans frontières. Il somme  les combattants séparatistes et l’armée camerounaise  à épargner la vie des civils.

Tibor Nagy a réagi  après l’assassinat d’un travailleur humanitaire de l’Organisation non gouvernementale Médecins sans frontières, survenu le 11 juillet 2020, dans le département de Lebialem, région du Sud-Ouest Cameroun. Deux semaines après le drame, le diplomate américain condamne fermement cet acte odieux. En effet, le Secrétaire d’État Américain Aux affaires Africaines, a réagi le 24 juillet 2020 à travers son compte Twitter.

«Les acteurs humanitaires sont neutres et doivent être autorisés à offrir une aide vitale aux personnes touchées par le conflit. Laissez les civils vivre en paix, et arrêtez les violences», peut-on lire sur son compte Twitter. Dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest Cameroun, les exactions contre des civils, notamment des travailleurs humanitaires sont récurrentes.

En mi-mai dernier, réagissant toujours sur la crise dans les deux régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest Tibor Nagy avait attribué l’assassinat des civils aux forces armées camerounaises.« Le meurtre de civils par le gouvernement est inexcusable », avait déclaré le Sous-secrétaire d’État américain.

Dans un dernier rapport de Human Rights Watch (HRW) publié ce 27 juillet 2020, l’ONG informe qu’au moins 285 civils ont perdu la vie depuis janvier 2020. Selon les États-Unis, la crise anglophone a déjà fait 12 000 morts. Les négociations à peine annoncées entre les parties, sont restées mort-nées.

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