LES ÉTATS-UNIS QUALIFIENT LA CPI D’OBSOLÈTE ET ILLÉGITIME
Début novembre 2017, la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, avait osé annoncer qu’elle allait demander l’autorisation d’ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés commis dans le cadre du conflit afghan, notamment par l’armée américaine. Et là, elle a » trouvé garçon « , comme on dit en Côte d’Ivoire
« Si la Cour s’en prend à nous, a averti M. Bolton, nous n’allons pas rester silencieux. »
« Nous allons interdire à ses juges et procureurs l’entrée aux Etats-Unis. Nous allons prendre des sanctions contre leurs avoirs dans le système financier américain et nous allons engager des poursuites contre eux dans notre système judiciaire. Nous ferons la même chose pour toute entreprise ou Etat qui assiste une enquête de la CPI sur les Etats-Unis, et nous prendrons note si des pays coopèrent avec les enquêtes de la CPI sur les Etats-Unis et leurs alliés » , a réagi le Conseiller à la sécurité nationale John Bolton. « Nous laisserons la CPI mourir seule. Après tout, et pour ainsi dire, la CPI est déjà morte à nos yeux », avait-il affirmé.
Fatou Bensouda et ses acolytes, interdits de s’attaquer aux États-Unis et leurs alliés tel Israël, ne pouvant non plus s’attaquer aux puissances européennes, ont donc compris que la CPI allait rapidement fermer boutique , faute de clients . Et pour ne pas rester dans le chômage technique, ils prolongent le procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé. Et même quand ces derniers sont acquittés, ils restent à la CPI pour faire fonctionner la boutique .
On comprend alors tout de suite que la CPI, tribunal négrophobe et colonial ne juge que les africains. La preuve. A ce jour, dix neuf(19) mandats d’arrêt xénophobes ont été émis par la CPI, tous contre des ressortissants africains. Nous devons mettre fin à cela, à ce mépris et à cette chasse négrière sauvage de l´occident raciste en Afrique.
« La CPI a été réduite dans une pantomime douloureusement grotesque, une parodie qui ajoute l’insulte à la blessure des victimes. Elle a cessé d’être la maison de justice le jour où elle est devenue le jouet des puissances impériales en déclin « , a déclaré le chef d’État Kenyan Uhuru Kenyatta.
Le Niger, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, avait taxé la CPI d’une justice sélective, uniquement orientée vers les dirigeants africains.
Pour le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, « l’objectif(de la création de la Cpi) était d’éviter toute sorte d’impunité. Mais désormais, le processus a dégénéré en une sorte de chasse raciale ».
« L’Afrique doit sortir de la CPI, tous les Etats africains membres de cette Cour, doivent voir avec l’Union africaine comment en sortir. (…) Je le crie haut et fort que les Etats africains membres se retirent de la Cour pénale internationale (CPI) qui ne juge que les Africains » , avait appelé le Président Obiang Nguema .
Patrick Mba´lla et la Rédaction.