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LES ÉTATS-UNIS RECONNAISSENT QUE LES FRAPPES IRANIENNES ONT » BLESSÉ  » LEURS SOLDATS

« Bien qu’aucun membre des forces armées américaines n’ait été tué lors de l’attaque iranienne du 8 janvier sur la base aérienne d’Aïn al-Assad, plusieurs d’entre eux ont été traités pour des symptômes de commotion dus à l’explosion et sont toujours en cours d’évaluation », affirme jeudi 16 janvier dans un communiqué, le commandant Bill Urban.

« Dans les jours qui ont suivi l’attaque, par mesure de précaution, certains membres du personnel ont été transportés de la base aérienne d’Aïn al-Assad, en Irak, au Centre médical régional de Landstuhl, en Allemagne ; d’autres ont été envoyés au camp d’Arifjan, au Koweït, pour y subir un examen de suivi », indique  le porte-parole du commandement central de l’armée américaine. Huit personnes ont été transportées à Landstuhl, et trois au camp Arifjan, précise le porte-parole. Seulement ?

Première conclusion après cette déclaration, le président Donald Trump a menti. « Tout va bien », avait déclaré  le président américain peu après l’annonce de l’attaque iranienne du 8 janvier dernier. « Aucun Américain n’a été blessé dans les attaques de la nuit dernière », avait rassuré  Donald Trump le lendemain dans un discours télévisé. Pourtant, l’Iran soutenait que 80 soldats américains avaient été écrasés dans ces attaques.

Le Pentagone avait confirmé la frappe, précisant que plus de 12 missiles balistiques avaient visé des sites abritant des militaires américains et ceux de la coalition.

La base Aïn-al-Assad, située dans l’ouest de l’Irak et abritant des militaires américains, avait été attaquée aux roquettes . Se référant à une source de sécurité, l’AFP précisait qu’il s’agit d’au moins neuf projectiles, tandis que l’agence Tasnim évoquait environ 35 roquettes.

Par la suite, Reuters, citant un représentant américain, avait informé que des attaques à la roquette avaient été menées contre plusieurs installations, dont la base aérienne en question. Aucune information sur d’éventuels dégâts ou victimes. À moins que tous les soldats aient spontanément déménagé avant les frappes ou soient couverts d’acier, on n’imaginait pas comment ils en seraient sortis indemnes. Place à la guerre de communication où on minimise les dégâts et cache les victimes pour ne pas perdre la face.

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