LES ÉTATS-UNIS RETIRENT LA STATUE DE LEUR PRÉSIDENT QUI ABUSAIT DES ESCLAVES COMME OBJETS SEXUELS
La mairie de New York a pris une décision très importante. Celle du retrait lundi 18 octobre 2021 de la statue de Thomas Jefferson. Ce dernier détenait des esclaves dans sa plantation.
En effet, une commission du Conseil municipal a adopté à l’unanimité le principe du retrait de Jefferson, qui fut également un des auteurs de la déclaration d’indépendance des États-Unis. Il détenait dans sa plantation de Virginie plus de 600 esclaves. Le retrait de la statue était demandé depuis plusieurs années par des conseillers municipaux latinos et noirs.
Troisième président américain, «Jefferson représente certaines des pages les plus honteuses de la longue et nuancée histoire de notre pays», a expliqué la conseillère municipale new-yorkaise afro-américaine Adrienne Adams.
Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis a surtout été un horrible esclavagiste qui a possédé plus de 600 esclaves noirs. Bien que riche il avait aussi été un de ces hommes fragiles et pervers qui avait fait d’une de ses femmes esclaves son objet sexuel après la mort de sa femme.
Sally Hemmings à tout juste 20 ans, vécut cloîtrée toute sa vie, tel un fantôme dans une des pièces du grand manoir de Jefferson.
Elle donna 7 enfants à Jefferson qui bien sûr ne les reconnut jamais et ne les émancipa pas plus.
Depuis plus d’un siècle, la statue de Jefferson trônait en bonne place devant la grande salle du conseil municipal de la ville de New-York faisant ainsi l’apologie du suprémacisme blanc du racisme et de l’incitation à toute forme de haine raciale.
Suite à une demande datant de plusieurs années émanant de nombreux conseillers noirs et latinos de la ville de New-York, une commission du conseil municipal de la ville a fait déboulonner la statue de Jefferson.
En France, on est loin, très loin de ce genre d’initiative…du moins au jour d’aujourd’hui.
Et la statue de Colbert l’auteur du Code Noir, le texte juridique qui légalisa l’institution de l’esclavage des Noirs aux Caraïbes en chosifiant ces derniers, trône en bonne place devant l’assemblée nationale française reconnue comme l’un des temples de la démocratie française des lumières.