LES FAUX SÉPARATISTES D’ATANGA NJI MUTILENT UNE JEUNE DAME
HIER AYAFOR, AUJOURD’HUI TRÉSOR !
Le 29 septembre 2019, après l’avoir filé des jours auparavant, les milices criminelles d’Atanga Nji, commanditées par Yaoundé assassinent la gardienne de prison Florence Ayafor au village Pinying, dans le nord-ouest anglophone. Elles ne s’arrêtent pas là. La pauvre dame est mutilée, décapitée et son supplice filmé par ses bourreaux.
Le 30 septembre 2019, soit quelques heures plus tard, Nkonda Titus alias Ma Kontri Pipo Dem, activiste anglophone basé en Angleterre et proche d’Atanga Nji et du voyou Bamkoui Émile de la Sécurité Militaire, est le premier à diffuser la vidéo sur ses multiples plateformes virtuelles. Dans son rendu, Nkonda Titus accuse les séparatistes armés d’avoir commis le crime.
Pourtant, tout porte à croire que les faux groupes séparatistes créés par le pouvoir de Yaoundé ont posé cet acte odieux et envoyé la vidéo à MKPD afin que lors du grand dialogue national qui se tenait à ce moment là à Yaoundé, le régime Biya, sur la base de cette vidéo, engage une campagne agressive contre le mouvement indépendantiste anglophone vis-à-vis des diplomates occidentaux présents à ces assises.
Le 3 août dernier, même scénario. Pour s’attirer la sympathie de la communauté internationale (dont des USA qui rejettent le plan de reconstruction des régions anglophones élaboré par Yaoundé), les mêmes milices criminelles sacrifient une jeune fille au prénom de Trésor non loin de Bamenda. La jeune fille servait d’espionne aux soldats camerounais qui l’ont sans doute fait sacrifier pour des raisons inconnues jusqu’ici. Comme dans le cas Ayafor, Nkonda Titus est le premier à avoir la vidéo de la victime avant et après son exécution, ainsi que tous les détails sur elle. L’activiste met une fois encore cet acte criminel à l’actif des indépendantistes anglophones armés qu’il combat pourtant.
Il y a lieu de souligner que dans un cas comme dans l’autre, le crime crapuleux a été perpétré dans le département de la Mezam, au nord-ouest anglophone.
Michel Biem Tong, Journaliste web en exil
