LES FENNECS D’ALGÉRIE ABATTENT LES ÉPERVIERS DU TOGO À L’AIDE D’UNE FRONDE
Que de moqueries des Togolais envers les Écureuils du Bénin après leur déculottée subie en Gambie! Que de bruits d’oiseaux dans les rues de Lomé et les réseaux sociaux qui chantaient déjà que les Éperviers avaient l’occasion de récupérer la première place qualificative de la CAN 2019 avant le début du match du match contre l’Algérie! Et on salivait sur le duel Adebayor contre Mahrez.
Après seulement 15 minutes de jeu, les Éperviers, tétanisés tels des poussins, étaient déjà trimballés sur la pelouse et menés 0-1. Ils sont rentrés comme des poules mouillées avec trois buts encaissés lors des 45 premières minutes. Becs cloués, ils sont rentrés dans les vestiaires, comprenant l’écart qu’il y avait entre leurs rêves et la réalité.
Avec le but de Kodjo Fo doh Laba, l’espoir était à nouveau permis. Mais, quand on fait appel à un futur Dj comme Sheyi Adebayor qui ne parvient même plus à faire le moindre appel, et qu’on continue à offrir des dizaines de millions à un vieux charlatan blanc aux plans périmés, on ne peut que voler bas, très bas comme des moineaux.
On a vu la Gambie réussir à s’imposée 3-1 devant son public grâce à une belle deuxième période. Ce succès a permis aux Scorpions de revenir à hauteur du Togo (5 pts). Le Bénin compte toujours 7 points, et se classe derrière les Fennecs, qui viennent de se qualifier avec 10 points. Ayant encaissé 4 buts en un seul match, le Togo a désormais le pire goal average du groupe.
Pendant ce temps, les Éperviers du Togo, n’ont jamais cessé de faire des équations sans solution pour la certitude d’une qualification. Défaite 0-1 contre l’Algérie à Alger, match nul 0-0 contre le Benin à Lomé, match nul 1-1 contre la Gambie à Lomé, victoire de l’espoir 1-0 contre la Gambie à Banjul, et puis, désespoir ce soir avec le quatrième but algérien inscrit à la 90 ème minute par Bounedjah.
Humiliation, décapitation, désillusion totale d’une sélection sans fond de jeu , avec des joueurs sans esprit de cohésion, éparpillés sur la pelouse comme des oisillons pris de panique par les chasseurs algériens qui n’ont même pas eu recours à l’artillerie lourde pour les abattre. Juste quelques coups de frondes. Comme le dit un proverbe africain: 《 Le moineau a beau voler pour imiter l’avion, il suffit d’un coup de pierre pour l’abattre 》.
J. RÉMY NGONO