LES LIONS ET CROCODILES S’ASSOCIENT AUX FORCES DE SÉCURITÉ ET TUENT 16 TERRORISTES
Même les animaux sauvages se rendent compte que les djihadistes sont dangereux non seulement pour l’humanité, mais aussi pour la jungle où ils vont souvent se réfugier après avoir commis des actes barbares.
Alors que le Mozambique est en proie à une insurrection djihadiste, les forces de sécurité du pays ont indiqué avoir mis la main sur quatre djihadistes impliqués dans le recrutement et la radicalisation de personnes et ont annoncé la mort de 16 autres, rapporte BBC.
Selon le commandant de la police, Bernardino Rafael, cité par BBC, lors d’une réunion avec des habitants du district de Quissanga, dans la province septentrionale de Cabo Delgado, des combats ont eu lieu entre les forces gouvernementales et les insurgés dans la région. Il a assuré que lors de ces affrontements, l’armée a neutralisé plusieurs djihadistes.
Dans la suite de son intervention, l’officier de police a également indiqué que d’autres parmi les assaillants, ont été attaqués par des animaux sauvages, principalement des lions et des crocodiles. » Ils meurent de blessures par balle… Beaucoup d’entre eux [ont été] blessés par nos armes. Mais même les animaux contribuent aussi à la mort des insurgés islamistes. »
Il a dit que la population enterrait certains des djihadistes morts – sous la supervision des autorités – qui avaient succombé à des blessures récentes et antérieures, tandis que certains avaient été dévorés par les animaux venus secourir les forces de sécurité.
En fait, les Lions sont protégés par le gouvernement mozambicain. Les gardiens du parc national de Gorongosa, dans le centre du Mozambique, ont fait de la protection des lions une priorité. Car les quelque 15 années de guerre civile (1977-1992) qu’a connue le Mozambique avaient également engendré de graves pertes sur la biodiversité, notamment le déclin de 95 % des populations de grands mammifères de ce pays d’Afrique de l’Est.
« Les lions sont des sentinelles. Lorsque les conditions sont mauvaises, ils subissent le premier impact, mais quand la vie se passe bien, ils récupèrent rapidement et c’est ce que nous voyons », affirme Paola Bouley, directrice associée à la conservation des lions du parc national de Gorongosa. Les djihadistes savent maintenant qu’ils sont interdits d’aller se cacher en brousse. L’armée et la police des Lions sont en état d’alerte maximale.