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LES LIONS INDOMPTABLES BLOQUÉS AU MOZAMBIQUE POUR TENTATIVE…

Victorieux du Mozambique 2-0, les joueurs camerounais n’ont pu reprendre leur vol pour retourner au bercail et sont toujours à Maputo aux dernières nouvelles. Selon nos confrères de Radio Sport Info (Rsi), une antenne privée émettant depuis Douala au Cameroun, l’équipe camerounaise était déjà à l’aéroport de Maputo, prêt pour l’embarquement, mais par la suite, les joueurs sont rentrés à l’hôtel après trois heures de discussion sur les formalités administratives.

La faute selon, Camus Mimb, très proche du président de la Fédération camerounaise de football,  « au manque de fair-play et à une attitude de mauvais perdants des mozambicains, mais davantage des légèretés de gestion de la compagnie nationale Camair-co ». En effet, explique-t-il , « il était en effet convenu que la compagnie nationale paie le carburant par virement avant son décollage de Douala pour aller récupérer les joueurs. Sauf que cette opération n’a pas été réalisée et une fois sur place, ils ont évoqué la possibilité de payer en cash, ce que leurs homologues des aéroports à Maputo ont refusé ».

Face à ce blocus, un joueur de la sélection nationale camerounaise a proposé de payer avec sa carte de crédit, mais une fois encore, la proposition sera rejetée. « Une troisième option activée par le Vice-président de la Fecafoot Joshua Osih depuis le Cameroun où il se trouve, puisqu’il est du milieu aéronautique, de payer par système, et une fois plus, refus des Mozambicains », soutient  Martin Camus Mimb

Finalement, les joueurs sont rentrés à leur hôtel en espérant qu’une solution soit trouvée ce matin. « Il y a forcément beaucoup de mauvaise foi chez nos amis qui ruminent avec douleur leur défaite, mais sachons gérer les choses avec tact et professionnalisme. Camair-co est donc dos au mur à Maputo, et cette situation pourrait perturber certains de ses vols locaux », conclut-il.

On peut déplorer l’attitude des Mozambicains qui ont fait trimballer les Camerounais durant des heures à l’aéroport sous prétexte de tests de Covid-19. Mais, dans quelle fédération ou compagnie au monde se balade-t-on avec des mallettes d’argent pour régler en crash ? Où est la traçabilité ? Comment la compagnie mozambicaine va-t-elle justifier à son Conseil d’administration  qu’une facture d’une compagnie de transport aérien ait été réglée par la carte de crédit d’un footballeur ou celle d’un député qui plus est resté au Cameroun ?

Plus grave, Camair-co n’est même plus une compagnie internationale et se limite aux vols domestiques. De toute évidence,  c’est donc une tentative de détournement et de surfacturation qui a mal tourné. Le président de la fédération et le directeur de la compagnie étaient bien informés des conditions de paiements comme ça se passe dans le monde entier.

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