LES MAMANS DE LA MAISON BLANCHE SUBISSENT UN VIOL COLLECTIF À SÉVILLE
Démonstration, domination, récitation, leçon du ballon données aux rejetons de la Maison Blanche par le professeur FC Séville. En 20 minutes chrono, 2 buts à 0, le match était déjà plié. À la pause 3-0 pour les Sévillans qui ont tiré 12 fois , en ont cadré 6, et auraient, ont trouvé la transversale, et auraient pu mener par un score fleuve lors des 45 premières minutes. La deuxième mi-temps n’a servi que de décraissage pour les joueurs Sévillans qui avaient déjà déchiqueté les jupons de cette équipe passoire qui a subi un viol collectif humiliant toutes jambes en l’air. Tranchants, les Sévillans ont fait couler le sang sur le visage, le maillot et dans les culottes de ces mamans ménopausées venues de Madrid.
Défense nullarde, milieu faiblard, attaque de tocards, l’équipe du Real Madrid, sans énergie ni leader, aura été balladée comme des chiens dans un jeu de quilles. Aucune orientation tactique de la part de Lopetegui pour colmater les trous d’air laissés dans les couloirs par Marcelo et Nacho lors des vagues offensives d’André Silva, Ben Yeder, Sarabia, Navas, Banega.
《Les meilleurs joueurs du monde sont au Real Madrid. Ce sont eux qui nous ont permis de prendre la tête du classement de l’UEFA pendant cinq années consécutives. Nous avons une équipe spectaculaire, onze joueurs nommés pour le meilleur FIFA onze et Modric comme le meilleur joueur de l’UEFA. Je veux faire une mention spéciale à Varane, pour être champion du monde avec la France. Nous sommes très fiers de ce groupe qui représente les valeurs du Real Madrid : travail, humilité, ne jamais abandonner, talent》, se vantait Florentino Perez pour justifier le non recrutement de grands joueurs lors du mercato. Mais, c’est plutôt FC Séville qui avait des vrais joueurs contre des dormeurs.
À part Gareth Bale qui a légèrement pesé dans la défense des Sévillans en trouvant le poteau à la première mi-temps et un face-à-face manqué à la 60 ème minute, Benzema et Asensio n’ont été d’aucune utilité offensive dans ce jeu latéral du tiki- taka sans verticalité. Les attaquants du Real ont démontré qu’ils n’ont pas les épaules pour compenser le départ de Cristiano Ronaldo. Quand Lopetegui sort Benzema pour mettre Mariano, et Modric pour Ceballos, on comprend tout de suite que Real Madrid a un banc poids mouches. Et quand Marcelo quitte la pelouse à un quart d’heure de la fin de rencontre des suites d’une blessure musculaire et laisse son équipe en infériorité numérique, on comprend que la Maison Blanche est entrain de couler comme le Titanic.
Avec Isco, Carvajal et Isco à l’infirmerie, la Maison Blanche doit encore batailler dans trois jours contre les rugueux voisins d’Atletico Madrid. Et à coup sûr, les poulains de Lopetegui y laisseront quelques plumes. 0-3 contre FC Séville, qu’en sera-t-il contre les gros d’Europe?
