LES PHARAONS S’ÉCROULENT SUR UN COUP DE MASSUE DE CRÂNE
Rien qu’en découvrant la composition de la formation des Pharaons, sans Mohamed Salah, à peine on peut reconnaître un nom connu du monde du football, à part peut-être Elneny qui ne parvient même pas à s’imposer à Arsenal .Elshenawy, Fathy, Gabr, Hegazy, Abdelshafy, Elneny, Hamed, Warda, Elsaid, Treziget et Mohsen, voilà le onze entrant d’Hector Cuper.
De l’autre côté l’Uruguay avec son grand gardien Muslera, sa défense avec les deux tauliers d’Atletico Godín Gimenez, des noms connus tels Cáceres, Bentancur, le buteur du FC Barcelone Suarez et El Matador du PSG Cavani qui a claqué lui seul 10 buts lors des matchs éliminatoires du Mondial zone Amérique du Sud, soit deux buts de plus que toute la formation égyptienne qui n’a inscrit que 8 buts pour se retrouver au Mondial.
Mais à part le tir mou de Cavani à la 7 ème minute , l’équipe d’Uruguay n’a plus pu cadrer , imposer un rythme, faire la construction ou imprimer la moindre domination à la première mi-temps. Football ping-pong avec des ballons balancés devant sans passer par le milieu de terrain. Recroquevillée, l’Égypte aurait même pu profiter de deux situations pour ouvrir le score. 0-0 à la mi-temps. Malheureusement, trop de déchets dans la finition.
Et quand on voit Mohamed Salah, revenu de sa blessure d’épaule enfiler ses protège-tibias à la 34 ème minute, c’est un ouf de soulagement. Mais l’attaquant qui a presque seul qualifié les Pharaons étant impliqué à 88% des 8 réalisations en inscrivant 5 buts et 2 passes décisives , est plutôt reparti s’asseoir sur le banc. En plus Ahmad, si travailleur au milieu de terrain, est sorti sur blessure à la 49 ème minute. On comprit que l’Égypte ne s’ensortirait au mieux qu’avec un nul.
Pendant ce temps, Suarez qu’on présente comme l’un des meilleurs attaquants du monde, faisait son récital de grandes maladresses: seul face aux cages largement ouvertes, il préfère croiser pour viser le petit filet àla 24 ème minute. À la 46 ème, il perd son duel face au gardien et tire fort à bout portant . 72ème minute, servi par Cavani, il échoue encore face au gardien égyptien. On espérait au moins un point pour ce match héroïque des Pharaons. Hélas! Cette tête de Gimenez est un coup de poignard.
Elshenawy, le gardien égyptien aurait créé des misères à Edison Cavani et Suarez, mais il a fini par craquer aux vagues uruguyennes sur une tête rageuse de Gimenez à la 90 ème minute. Comme le dit un proverbe africain: 《 goutte après goutte, l’eau finit pas trouver une faille pour ébranler le rocher》.
J. RÉMY NGONO
