LES POLICIERS GABONAIS TIRENT SUR LES ÉLÈVES
C’est chaud au Gabon. Comme dans toutes les dictatures d’Afrique francophone en général et centrale en particulier, la réponse à toute revendication dans la rue est toujours le fusil et les tirs à balles réelles.
À Port-Gentil les élèves sont descendus dans les rues ce lundi 8 avril pour une grande marche pour s’insurger contre la décision du ministre de l’Enseignement supérieur Iwangou Moukagni, de priver la grande partie de futurs bacheliers de bourses d’études en conditionnant l’obtention de la dîme aux critères de 12 de moyenne et avoir au maximum 19ans.
Dans d’autres villes importantes comme Oyem, les élèves ont suivi l’appel à la mobilisation. À Libreville les élèves de plus en plus nombreux dans les rues pour protester contre les mesures prises par le gouvernement. Et la réponse des tireurs d’Ali Bongo est arrivée : coups de feu. Les gamins de 11 ans ont été blessés par des balles.
Loin de décourager les élèves, la mobilisation se poursuit. Certains parents sont entrain de rejoindre leurs enfants. D’autres marches sont à prévoir dans plusieurs villes du Gabon. De quoi donner un deuxième AVC à Ali Bongo qui risque de repartir se reposer au Maroc, à l’abri de tout ce vacarme.