LES SOLDATS CAMEROUNAIS EXÉCUTENT DES CIVILS ANGLOPHONES
IMAGE INSOUTENABLE EN CIRCULATION DANS LES RÉSEAUX SOCIAUX : DES SOLDATS CAMEROUNAIS EXÉCUTENT SOMMAIREMENT DES CIVILS EN ZONE ANGLOPHONE!
Difficile de dire avec exactitude où et quand cette vidéo a été tournée. Mais une analyse prima facié de cette image donne à penser qu’elle a été tournée dans le contexte du conflit anglophone en cours et que ceux qui l’ont tourné sont des soldats camerounais : « finis avec le type » peut-on entendre dire dans la vidéo avant une détonation.
L’une des victimes, visiblement affaiblie par la torture qu’il a subie, est présentée dans la vidéo comme un « général séparatiste » : « na how general, you dey fine? (comment général, tu vas bien?) ». Il n’existe dans la résistance anglophone aucun chef de groupe armé appelé » General Bassa ».
Regardez le comportement d’une armée dite professionnelle. Cette image n’est que l’arbre qui cache une forêt dense d’exécutions sommaires sur des civils dans le Cameroun anglophone. Le comble c’est qu’ils font passer leurs victimes pour des combattants séparatistes comme si tuer un ennemi qu’on a fait prisonnier n’est pas déjà un crime de guerre.
Par ailleurs, le corps d’un jeune de 24 ans, a été retrouvé en état de putréfaction . L’armée camerounaise est accusée également dans cet assassinat. Ci-dessous l’intégralité d’un témoignage :
« Voilà le corps du petit là qu’on a retrouvé dont l’armée a tué et allé jeter en brousse. Et lorsqu’on nous a d’abord expliqué qu’on aurait vu deux corps encore frais quelque part jeté après Moliko Buea, nous sommes allés. Mais avant d’y arriver à 14 h, d’autres personnes étaient à la légion militaire pour demander comment on peut enlever deux personnes et l’une est entre vos mains mais on ne retrouve pas l’autre !
Les quelques personnes qui restent dans un petit campement de cette brousse ont dit que l’armée est revenue prendre les corps pour une autre destination . Ces gens rappellent que lorsqu’ils jettent les corps ils ne reviennent pas, mais que ceci est très différent . Et deux jours après, un monsieur qui est contacté fait savoir qu’il connait une autre place où l’armée jette les corps.
Voilà qu’on repart encore dans les recherches et on retrouve le corps déjà presque décomposé. On l’a reconnu par ses cicatrices et ses habits dont on connaît très bien,et avec les cordes encore aux mains et aux pieds ( les cordes sont les mêmes qu’on a retrouvé le matin entre les mains de celui qui est vivant entre leurs mains à la légion militaire) . Voilà donc où nous sommes,il s’appelait KAMLAC MARC JUDICAËL,24 ans ».
Michel Biem Tong, journaliste web en exil
#AbasLesExecutionsSommairesDansLeConflitAnglophone