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LES SOLDATS TCHADIENS VIOLENT UNE FILLETTE DE 11 ANS ET DES FEMMES MARIÉES

Des soldats tchadiens sont accusés du viol de plusieurs femmes à Tera, ville du sud-ouest du Niger, où est basé un contingent de leur pays dans le cadre de la force multinationale du G5 Sahel. De sources concordantes, les autorités tchadiennes ont arrêtés les soldats mis en cause dans cette affaire.

 » Quand vous êtes dans pareille force, vous êtes ambassadeur de votre pays. Alors ce qui s’est passé est inacceptable, inadmissible, et c’est une leçon pour tous les boys présents dans notre espace sahélien « , a déclaré le Haut représentant de la coalition Djimé Adoum devant des jounalistes lors d’un déplacement en Mauritanie, l’un des pays du G5 Sahel.

« Déjà, on a beaucoup de problèmes dans notre espace, nous n’avons pas besoin et nous ne pouvons pas tolérer que de tels actes puissent avoir lieu « , a renchéri le Haut représentant de cette coalition.

En effet, des soldats tchadiens sont accusés du viol de plusieurs femmes à Tera, ville du sud-ouest du Niger, où est basé un contingent de leur pays dans le cadre de la force multinationale du G5 Sahel.

Le ministère des affaires étrangères de la république du Tchad a annoncé dans un communiqué du 3 avril, l’arrestation de ces soldats tchadiens accusés de viols et d’abus sexuels au Niger. « Les auteurs sont déjà arrêtés et subiront les sanctions qui s’imposent en la circonstance », lit-on dans le communiqué.

Les soldats accusés appartiennent au 8e bataillon du contingent tchadien basé à Tera au Niger. Le ministère de la diplomatie tchadienne, précise que c’est un cas isolé qui ne doit pas être exploité pour ternir l’image du contingent tchadien et de son l’armée.

Les soldats indélicats sont incriminés dans un rapport de la commission nationale des droits humains (CNDH) du Niger, qui a confirmé le vendredi 2 avril 2021,des cas de viols attribués aux soldats tchadiens dans la localité de Tera. La commission a confirmé le viol sur une fille mineure de 11 ans en classe de CE2 et sur deux femmes mariées, dont une enceinte, âgées de 23 et 32 ans toutes les deux, mères de plusieurs enfants.

Des faits de viols qui ont été confirmés par un médecin légiste expert en évaluation juridique du dommage corporel, assermenté en médecine légale près les Cours et tribunaux du Niger selon la CNDH. Selon ledit rapport, le viol des deux femmes ont été commis en présence de leurs maris sous menace d’armes à feu des agresseurs.

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