L’ÉTAT CAMEROUNAIS CACHE LES ASSASSINS DE MONSEIGNEUR BALA ET PRÉSENTE LES FAUX ASSASSINS D’UN ARTISTE
La vitesse avec laquelle on a retrouvé les assassins de l’artiste-musicien Avenir Ava peut rassurer de la qualité exceptionnelle de la police camerounaise.
Maintenant jai quelques questions qui me laissent perplexe :
1. Pourquoi balancer des photos sans noms, donc sans identification et sans sources? Forcément il y a anguille sous roche.
Comment et où ont- ils été arrêtés ? Quel est le mobile du crime? Est-il permis d’arracher les aveux en torturant des individus soupçonnés coupables comme un mouton sur la balançoire et en le filmant dans une cellule Ont-ils été présentés devant un tribunal et ont été jugés coupables? N’existe-t-il plus la présomption d’innocence au Cameroun tant qu’on n’a pas été jugé et condamné?
L’information n’est pas complète et reste parcellaire pourquoi?
2. Comment la police est-elle si expéditive pour l’artiste musicien Avenir Ava en quelques jours et tout est au point zéro pour Mgr Bala , d’autres prélats et les soeurs religieuses qui sont assassinés au Cameroun depuis des décennies ?
Cela nous donne donc à croire que nous sommes bien dans le deux poids deux mesures. Soit la police est très efficace pour retrouver des assassins, soit elle présente des faux assassins pour la manipulation.
Si on considère qu’elle a donc mis toutes les batteries pour retrouver où se cachaient les assassins d’un artiste, pourquoi ne bouge-t-elle pas pour ceux des hommes d’église dont les corps sont retrouvés dans les mares de sang au Cameroun? Pourquoi tant d’injustices ?
Qui cache donc les assassins de Mgr Bala si ce n’est l’État?
Contribution d’un lecteur