L’IRAN ACCUSE LES PAYS OCCIDENTAUX DE DÉSTABILISER LE SAHEL
Selon un communiqué des Forces Armées Maliennes (FAMa) publié sur Facebook, Une unité Forces FAMa dans la région de Nara a fait l’objet d’une attaque complexe combinant attaques les engins explosifs improvisés et armes lourdes.
À en croire cette note, cet incident s’est produit en fin d’après-midi du 29 décembre 2021 aux environs de 17h30. Le bilan provisoire dressé par les FAMa fait état de 04 morts et d’une dizaine de blessés graves.
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Au Burkina, la situation n’est guère meilleure. On se souvient que des hommes armés ont tué 41 personnes.
Pour l’Iran, des Etats étrangers sont à l’origine du fait que la crise perdure au Sahel.
De nombreuses victimes étaient des membres d’une unité de soutien de l’armée, prise en embuscade jeudi sur une route entre les villes de Ouahigouya et Titao. Aucun groupe n’a revendiqué la responsabilité de l’attaque, qui n’a été rendue publique que dimanche. Lundi, l’armée malienne a également subi une attaque alors qu’elle escortait des véhicules civils venant du Niger pour Gao.
Ces différentes attaques sont l’œuvre de groupes armés terroristes qui font rage dans ces pays du Sahel et tentent de s’étendre vers d’autres régions environnantes. Plusieurs groupes armés sont actifs au Mali, au Burkina Faso et au Niger et certains ont prêté allégeance au réseau terroriste al-Qaida ou à la milice de l’État islamique.
Condamnant l’attaque survenue au Faso dans une déclaration lundi, l’Iran semble pointer du doigt des puissances étrangères qui pourraient tirer profit de la longévité du conflit. Dans sa déclaration de soutien à Ouagadougou, l’Iran, à travers le porte-parole du ministère des affaires étrangères Saeed Khatibzadeh, a indiqué que « le facteur le plus important dans la croissance des groupes terroristes dans la région est l’intérêt de certains pays face à la propagation de l’insécurité et de l’instabilité », rapporte l’agence de presse iranienne MNA.
Cette insinuation vient ainsi s’ajouter aux suspicions des peuples africains qui accusent les occidentaux en occurrence la France d’alimenter le conflit dans le but d’atteindre d’autres objectifs inavoués, autres que celui d’aider les pays du Sahel à se débarrasser des terroristes.
En février 2013, François Hollande, alors président de la France, avait déclaré le début de l’intervention militaire dans cette zone, afin de combattre les groupes djihadistes. Depuis cette date, Paris a envoyé plus de 5 000 militaires dans la région du Sahel.
Cependant dès juin 2021, la politique française a changé. Emmanuel Macron a annoncé retirer en grande partie ses troupes de la zone. D’ici à l’année prochaine, au moins 2000 soldats devraient quitter leurs bases.
Notons que les nouvelles autorités de transition du Mali ont décidé d’appeler d’autres puissances au secours avec un recours aux matériels militaires et à des instructeurs russes. Une option critiquée par la France et ses alliés européens qui ne voient pas d’un bon œil l’arrivée des russes dans le pays.