LISTE DES MILLE ET UNE ACCUSATIONS CONTRE MAURICE KAMTO
Vous avez dit qu’il a détourné 14 milliards. ( détournements de deniers publics, délit d’initié etc).
Puis, qu’il a couché avec un jeune garçon et que vous avez la vidéo. ( pédophilie et homosexualité)
Puis, qu’il a été hostile à la patrie, qu’il était à la tête d’une insurrection etc etc . vois l’avez même enfermé avec plus de 200 de ses militants pour celà.
Puis, qu’il a reçu 1 milliard pour ne pas aller aux élections. (Corruption)
Certains ont dit qu’il harcelait sexuellement ses collaboratrices.
D’autres qu’il est de connivence avec l’extérieur pour déstabiliser le pays.
D’autres qu’il s’est caché sous le lit quand on,venait le chercher, d’autres qu’il est capacitaire,d’autres qu’il a écrit une lettre de pardon pour sortir de prison, qu’il est tribaliste etc etc.
De toutes ces accusations et affirmations, aucune preuve de rien n’a été présentée. Rien que des élucubrations.
Maintenant, quelqu’un d’autre sort pour dire qu’on ne le connaît pas. Qu’il,va faire des révélations qui vont nous faire decouvrir le personnage.
Tu vas encore nous dire quoi sur quelqu’un qui est pédophile, homosexuel, detourneur de fonds publics, corrompu, hostile à l’état, tribaliste etc etc. Quelqu’un qui a commis ces crimes, qu’est ce qu’il peut faire de plus grave ? Ne pas se laver les dents avant de dormir ? Avoir une Djomba ? Ne pas prier avant dz dormir ? Quoi ? Mais quoi donc ?
Plus vous cherchez à ternir l’image de ce monsieur qui certes n’est pas parfait, plus, vous le grandissez dans nos coeurs et dans celui de tous les camerounais.
Kamto no go tired holy water dey, holy water dey !
Lu sur un mur
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Dans une interview accordée au journal Le Monde.fr, Maurice Kamto, bien que libéré le 5 octobre après son incarcération pour les marches blanches à Douala, continue à se considérer comme un prisonnier.
«Je suis toujours prisonnier car mes camarades sont encore en prison. Mon esprit est chaque jour avec eux et je travaille avec nos avocats pour obtenir leur libération. Je ne suis donc pas totalement libre. Par ailleurs, je suis confronté aux difficultés, plus encore qu’avant mon arrestation, de faire travailler mon parti. La police a empêché des séances d’adhésion massive. Il nous parvient des menaces récurrentes sur notre propre sécurité. On parle d’assassinats physiques, d’une machination pour nous accuser d’avoir importé des armes pour déstabiliser le pays. Mais rien ne nous dissuadera de poursuivre le cours de notre vie», a-t-il déclaré.