LONGUE LONGUE RÉCLAME AU PREMIER MINISTRE QUE LE SUJET DE SON PASSEPORT SOIT AU PROGRAMME DU DIALOGUE NATIONAL
C’est le 28 avril 2019 qu’on assistait à une scène de spectacle dramatique de l’artiste musicien engagé Longuè Longuè sur Équinoxe TV suppliant: » Je veux voir mes enfants grandir ».
Longuè Longuè qui s’était déjà mis à genoux devant son collègue Djene Djento en pleurant et implorant le président Paul Biya et son épouse Chantal de lui pardonner et lui remettre son passeport afin de voyager au Canada pour une serie de concerts et la visite de ses enfants en France, n’a toujours pas obtenu de suite favorable.
» Je me suis prosterné devant vous, vous ne voulez pas me donner mon passeport. Vous voulez que je fasse comment? Que je vienne laver les assiettes chez vous ? N’exagérez pas quand même ! Donnez-moi mon passeport quand même, je m’en vais me débrouiller, je m’en vais travailler « , avait-il encore supplié dans un post sur les réseaux sociaux en août dernier.
Pour rappel, Longuè Longuè avait été interpellé le 2 avril 2019 à Douala par la Sécurité militaire et son passeport confisqué. Dans une vidéo publiée quelques jours plus tard, l’artiste Djene Djento demandait pardon aux Chef de l’État, à son épouse et au peuple camerounais pour la grosse gueule.
Longuè Longuè souhaite mise désormais sur le dialogue national annoncé par Paul Biya en vue de trouver une solution à la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’artiste musicien exige que le sujet relatif à la confiscation de son passeport figure dans les débats.
Longuè Longuè a donc saisi le président du Manidem afin que celui-ci intercède pour lui auprès du Premier ministre Joseph Dion Ngute pour que son passeport soit retenu comme un problème national. L’auteur compositeur de » demandez à Dieu » sollicite l’intervention du président du Manidem » aux fins d’inscrire à l’ordre du jour ses doléances » pour la restitution de son passeport » détenu par des autorités compétentes « . Longuè Longuè précise que sa demande s’inscrit dans le but de « décrisper l’atmosphère socioculturelle » et de lui permettre à promouvoir la culture camerounaise et africaine à travers le monde.
