L’ONU CONDAMNE TRUMP ET SES PARTISANS
Le secrétaire général Antonio Guterres «est attristé par les événements d’aujourd’hui à Washington», a écrit son porte-parole Stéphane Dujarric sur Twitter. «Dans de telles circonstances, il est important que les dirigeants politiques insistent auprès de leurs partisans sur la nécessité de s’abstenir de toute violence, ainsi que de respecter les processus démocratiques et l’état de droit», a-t-elle ajouté. Volkan Bozkir, à la tête de l’Assemblée générale de l’ONU, s’est également déclaré préoccupé par la tournure des événements.
«En tant que président de l’Assemblée générale des Nations Unies, je suis attristé et préoccupé par les développements d’aujourd’hui au Capitole à Washington DC. Les États-Unis sont l’une des principales démocraties du monde « , a déclaré Bozkir sur Twitter. «Je crois que la paix et le respect des processus démocratiques prévaudront dans notre pays hôte à ce moment critique», a-t-il ajouté. Mercredi, les partisans du président Donald Trump qui protestaient contre la certification par le Congrès de la victoire présidentielle de Joe Biden se sont affrontés avec la police, ayant finalement percé le bâtiment du Capitole et se dirigeant vers le Sénat.
Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a dénoncé les violences de partisans du président sortant, Donald Trump, survenues au Capitole. « Les violences hier soir au Capitole à Washington sont absolument inacceptables. Le temps est maintenant venu pour notre nation de s’unir et de respecter le processus démocratique américain », a-t-il déclaré à l’occasion d’une visite à Jérusalem.
Lors de l’invasion du Capitole, hier, sur Fox News, un commentateur a mis en garde Donald Trump et les républicains. « Nous devons être honnêtes et le président doit être plus direct, comme lorsqu’il a condamné [le Ku Klux Klan et le racisme] en 2017 à Charlottesville. On ne peut pas avoir un coup, un acte de sédition en 2021, au Capitole, et rester en arrière plan (…) Cela va avoir des conséquences désastreuses pour nous, le peuple américain. » Quelques minutes plus tard, le présentateur de Fox News glissait entre deux reportages : « Ce qui s’est passé aujourd’hui est mal, ce n’est pas ce qui fait l’Amérique. »
