L’ONU CONVOQUE UNE CESSION EXTRAORDINAIRE :PAUL BIYA PANIQUE ET CONVOQUE UNE CESSION EXTRAORDINAIRE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Le président Paul Biya vient de convoquer une session extraordinaire de l’Assemblée Nationale le vendredi 13 décembre 2019. Selon certaines sources , le statut spécial des deux régions anglophones et possibilité d’un report des élections du 9 février feront sûrement objet de grand débat. Une information inopinée alors les candidats admis en liste sont déjà tous près pour la grand échéance.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité de l’ONU le 16 decembre. Session extraordinaire de l’Assemblée Nationale convoquée le 13 decembre 2019. La pression monte contre le régime Biya.
En effet, le Conseil de sécurité de l’ONU a été saisi le 6 décembre 2019 par le chef de l’UNOCA, ( Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale), François Louncény Fall. Ce dernier a alerté l’ONU sur la situation sécuritaire en Afrique centrale. Selon lui, la région dont il a la charge fait toujours face à des défis sécuritaires, humanitaires ou encore socio-économiques. Et les deux régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun en proie à une guerre, sont le plat de résistance de ce menu.
Dans son rapport, le chef de l’UNOCA mentionne les mesures du Grand dialogue national qui ne sont toujours pas appliquées pour détendre l’atmosphère. Il évoque aussi les prochaines élections législatives et municipales auxquelles Maurice Kamto, deuxième à la dernière élection présidentielle selon les résultats officiels, a décidé ne pas prendre part.
Cette cession extraordinaire de l’ONU fait peur à Paul Biya. Les sanctions pourraient être prises contre le Cameroun. Et ce ne sera pas tout. Selon certaines indiscrétions, une ONG opérant dans les deux régions anglophones , aurait adressé un rapport confidentiel à l’ONU, accusant le régime de Yaoundé de crimes contre l’humanité . Dans son rapport, l’ONG en appelle à une enquête de la Cour pénale internationale et à la mobilisation des Nations unies. Ledit rapport, affirme-t-on sera également présenté devant le Conseil de sécurité des Nations unies dans les jours qui viennent.
Pris de panique, Paul Biya, après une reunion de crise au palais, a décidé d’anticiper pour désamorcer la bombe, en convoquant une cession extraordinaire de l’Assemblée nationale. Il n’y a plus de temps à perdre ni de joker à sortir. Le régime est au pied du mur.