L’ONU SE SAISIT DU DOSSIER DU RACISME
Ça bouge dans le monde avec la vague de manifestations contre le racisme après l’assassinat de George Floyd par un policier blanc. Le président américain Donald Trump a annoncé une réorganisation de la police. Les pays africains mettent la pression pour que le dossier soit posé sur la table et traité à l’ONU.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU (CDH) a finalement donné, le lundi 15 juin dernier, son feu vert pour un débat en urgence sur le racisme et les violences policières. Ce débat est prévu pour ce mercredi 16 juin 2020.
La réunion sur « les violations actuelles des droits de l’homme d’inspiration raciale, le racisme systémique, la brutalité policière contre les personnes d’ascendance africaine et la violence contre les manifestations pacifiques » est prévu aujourd’hui.
Cette rencontre, 5è du genre depuis la mise en place du Conseil des droits de l’homme des Nations unies en 2006, aura lieu au Palais des Nations à Genève (Suisse) à 15h00, selon l’ambassadrice autrichienne Elisabeth Tichy-Fisslberger, sa président. Au cours des réunions pareilles, le CDH adopte souvent des résolutions.
Ce débat fait suite à la requête du Burkina Faso, le 12 juin dernier, au nom des 54 pays du Groupe africain.
Dans une lettre écrite, l’ambassadeur du Burkina Faso auprès de l’ONU, Dieudonné Désiré Sougouri, Coordonnateur du Groupe afr-
icain, a demandé l’organisation urgente d’un débat sur le racisme et les violences policières dans le contexte de la mobilisation mondiale après la mort de George Floyd, un homme noir asphyxié, le 25 mai dernier, par un policier blanc aux États Unis.
Rayan Naël