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L’UNION EUROPÉENNE ACCORDE 15 MILLIARDS D’EUROS À L’AFRIQUE POUR LE CORONAVIRUS

L’Afrique a dépassé  mardi le seuil des 10 000 cas confirmés de coronavirus et s’approche des 500 morts dues au Covid-19, selon l’Africa CDC, le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine.

Selon ce recensement, 52 pays sont officiellement touchés par la maladie et seuls les Comores et le Lesotho ne rapportent pas de cas. L’Afrique du Sud compte près de 1 749 cas positifs et reste le pays le plus touché par la pandémie. Mais l’Algérie (1 423), l’Égypte (1 332) et le Maroc (1 141) ont également dépassé la barre des 1 000 personnes infectées.

L’Union européenne (UE) va garantir plus de 15 milliards d’euros pour aider les pays les plus vulnérables, en Afrique et dans le reste du monde, à lutter contre la pandémie de Covid-19, a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, mardi 7 avril.

« L’Afrique pourrait connaître [dans quelques semaines] les mêmes problèmes que ceux auxquels nous sommes confrontés en Europe […] Elle a besoin de notre aide pour ralentir la propagation du virus », a-t-elle déclaré  dans un message vidéo en plusieurs langues mis en ligne sur son compte Twitter.

« C’est pourquoi l’Union européenne garantit plus de 15 milliards d’euros pour aider nos partenaires du monde entier à lutter contre le coronavirus. », a ajouté  Ursula von der Leyen, précisant que « plus d’argent viendra des gouvernements nationaux ».Les ministres européens chargés du développement ont appelés à se prononcer sur cette proposition au cours d’une visioconférence ce mercredi.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, avait annoncé vendredi la préparation d’un « paquet d’aides financières » pour l’Afrique et d’autres régions en difficulté. « L’Afrique nous préoccupe, car si la pandémie frappe, elle peut devenir très rapidement incontrôlable et causer des ravages », avait-il souligné lors d’une réunion en visioconférence avec les ministres européens des affaires étrangères. « Le problème des pays les plus vulnérables est aussi notre problème. La pandémie ne pourra pas être vaincue si elle ne l’est pas partout », avait-il plaidé .

« Nous faisons face à une pandémie mondiale. Depuis le premier cas en décembre dernier, le virus a atteint pratiquement tous les pays du monde et sa propagation rapide a eu un impact profond sur nos sociétés, nos économies et nos systèmes de santé », a rappelé Ursula von der Leyen. « Il faut s’attendre à ce que la situation empire encore avant qu’elle ne commence à se stabiliser », a-t-elle prévenu, appelant à une « réponse mondiale coordonnée ».

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