Accusé levez-vous Afrique Politique

MANDAT D’ARRÊT CONTRE L’ANCIEN PRÉSIDENT D’AFRIQUE DU SUD

Décidément, cette journée est triste et noire pour les anciens dirigeants africains. L’ancien président sud-africain Jacob Zuma, poursuivi pour corruption, se retrouve sous le coup d’un mandat d’arrêt qui sera effectif le 6 mai, pour ne pas s’être présenté mardi à une audience préliminaire à son procès dans une vieille affaire de contrat d’armement.

Les avocats de l’ancien chef de l’Etat ont invoqué mardi des raisons médicales pour justifier l’absence de leur client devant la Haute Cour de Pietermaritzburg (est). Mais la juge Dhaya Pillay a estimé manqué de «preuves fiables». «Un mandat d’arrêt pour l’accusé Jacob Zuma est lancé mais suspendu jusqu’au 6 mai 2020», a-t-elle déclaré.

Depuis que l’ancien chef de l’Etat sud-africain Jacob Zuma a quitté le pouvoir en 2018, il fait l’objet de plusieurs poursuites judiciaires. L’ex-président fait en effet l’objet de 16 chefs d’accusations notamment pour corruption, racket et fraude. En 1999, il aurait reçu 783 paiements pour que la compagnie française d’armement Thales n’ait pas de problèmes dans une enquête, sur un marché totalisant plusieurs milliards de rands. Ces sommes auraient été perçues par l’intermédiaire de son ex-conseiller financier Shabir Shaik, lui-même condamné pour les mêmes faits.

Il est actuellement reproché à Jacob Zuma de ne pas être venu ce mardi 4 février 2020, à son procès pour corruption. L’audience a été suspendue et reportée au 6 mai prochain.

Articles Similaires