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MANIFESTATIONS SUITE AU DÉCÈS D’UN HOMME TORTURÉ DANS UN COMMISSARIAT AU CAMEROUN

 

« Les populations manifestent leur ras-le-bol devant le commissariat du 9 ème à Douala. L’ambiance qui prévaut au carrefour école publique Deido à Douala depuis ce matin est très tendue suite à la mort d’un détenu.

Selon les sources de *Le Tgv de L’info*, la victime, NZIMO Bertin âgé de 36 ans, s’est rendue au poste de police sur convocation de sa voisine policière à la suite d’une dispute.

Il aurait été battu et renvoyé chez lui à Bonaberi, mais il est mort plus tard à son domicile, ce qui a énervé la famille qui a transporté son cadavre au commissariat du 9 ème pour réclamer justice. » , écrit le tgv de l’info.

Pas plus tard qu’en septembre 2021, cinq policiers ont été placés jetés à la prison centrale de Yaoundé Kondengui pour torture. Ces agents de la police camerounaise, étaient  accusés d’avoir maltraité un mis en cause dans le cadre d’une affaire de vol.

Cette mise prouve que les réseaux sociaux ont poussé le DGSN à agir alors que police camerounaise semblait jouir de  la quasi-impunité. Les faits reprochés aux cinq fonctionnaires se sont déroulés au commissariat du 18ᵉ arrondissement de Yaoundé le 16 septembre 2021. Un mis en cause interpellé a été tabassé à la machette. La scène d’une rare violence, filmée, a été publiée sur les réseaux sociaux suscitant émoi et condamnations de l’opinion.

Très rapidement, le patron de la police a dénoncé le traitement « inhumain et dégradant » d’un mis en cause dans le but de soutirer des aveux. Martin Mbarga Nguelé, le Délégué général à la sûreté nationale (Dgsn, patron de la police), a prescrit une enquête  et promis des sanctions.
« Les fonctionnaires en question ont été identifiés et font l’objet des mesures appropriées pour répondre de leurs actes devant les instances judiciaires et disciplinaires », avait indiqué Martin Mbarga Nguele dans une volonté manifeste d’apaiser les tensions avec les populations. Une semaine plus tard, les 5 agents de la police ont été placés en détention  provisoire à la suite de l’enquête prescrite par le Dgsn.
Les abus des agents de police sont légion. De temps en temps le parquet procède à des descentes dans les commissariats. Lors de ces inspections surprises, les individus victimes d’abus et illégalement détenus, sont généralement libérés des cellules.

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