MAURICE KAMTO ACCUSÉ DE CHARMER POUR ÊTRE AIMÉ
Personne ne peut faire le reproche à Monsieur Maurice Kamto ou à tout autre homme politique d’être aimé.
C’est de la pure distraction. Car aimer Maurice Kamto n’empêche pas que la vision qu’il a du Cameroun de demain et qui est disponible sur la toile soit connu de tous.
Je peux reprocher un homme politique de ses fautes, et non parcequ’il est aimé.
C’est trop enfantin. Et surtout c’est insensé. Pourquoi ?
Parce si être aimé est une faute, ce n’est pas la faute de celui qui est aimé. Autrement dit, vous n’êtes en rien responsable de l’amour que les gens vous portent. Vous comprenez donc qu’il sera toujours malsain de reprocher à un homme, une faute qu’il n’a pas commise.
Ne laissons pas que l’injustice nous gagne. Gagnons toutes les batailles contre l’injustice. Cela nous impose un minimum de discernement pour toujours séparer le vrai du faux, la bonne foie de la mauvaise .
Le problème du Cameroun aujourd’hui est connu. Ce n’est l’amour que le peuple porte a X ou à Y. Les Camerounais aiment et vouent même un culte de la personnalité à Eto’o, Mila, Messi, Ronaldo, Nkono, Njitap, Mayer entre autres à cause de leurs qualités sportives. Personne ne peut reprocher à ces sportifs d’être aimé. Tout comme personne ne peut reprocher à Monsieur Maurice Kamto, Paul Biya ou Michèle Ndoki d’être aimé.
Je disais plus haut que les problèmes du Cameroun sont connus. Ces problèmes ce n’est pas l’amour qu’on porte à X ou à Y. Ces problème c’est le tribalisme d’Etat, la mal gouvernance, l’absence de démocratie, la guerre du noso, les prisonniers politiques, la répression des libertés, l’épidémie des détournements de fonds publics, le système électoral, boko haram, les violations massives et répétées des droits de l’homme , l’incompétence du régime à faire face à tous ces problèmes entre autres.
Il y a des sous problèmes et des vrais problèmes. Il y a au Cameroun la tentation de noyer les vrais problèmes dans des sous problèmes. C’est pourquoi il faut beaucoup travailler à éveiller les consciences. Il me semble que c’est une étape cruciale dans la lutte contre les régimes tyrannique dont le seul genie ne sert qu’a abrutir les masses et d’endormir les consciences à travers de futiles préoccupations.
Il faut accepter les différences, les divergences d’opinions car c’est le principe même de la démocratie. Il faut respecter tout le monde, tous les courants de pensées, toutes les opinions. Mais cela ne veut pas dire être d’accord avec tout.
On surveille et on veille…
AFDD