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MAURICE KAMTO ET LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE DEVANT LE TRIBUNAL MILITAIRE : LA SUITE DE L’AFFAIRE

Depuis quelques temps maintenant, dès lors qu’un militant du MRC est en contradiction avec celui de l’autre partie, une question revient toujours, celle de savoir “pourquoi est-ce que vous avez porté plainte devant le Tribunal militaire 19 juillet 2018, contre un civil en la personne du président de l’Assemblée nationale, puis, quelques temps après, vous avez décliné la compétence de ce même Tribunal pour juger le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto, et ses partisans arrêté dans le cadre des marches blanches du 26 janvier, du 1er et 8 juin 2019 ?” Les militants du MRC ont toujours fait savoir que ce n’était pas à eux d’apprendre à leur antagoniste comment faire son travail, mais ici encore le contradicteur veut à tout prix qu’ils acceptent, soit avoir fait une erreur judiciaire, soit être incohérent dans leur démarche.

Ce que le MRC ne dit peut-être pas, c’est qu’il s’agit là d’un contexte politico-judiciaire, aussi, il pourrait y avoir des décisions qui vont dans les deux sens: soit des décisions politiques ou des décisions judiciaires.

De là il devient clair que la décision parti de Maurice Kamto de porter plainte contre le président de l’Assemblée nationale du Cameroun, bien qu’étant au courant de l’incompétence de cette juridiction à juger cette affaire, bien qu’étant au courant de l’immunité dont jouissait ce monsieur au moment des faits, n’était rien d’autre qu’un acte politique et non une décision juridique. (Un acte politique comme celui d’un militant d’en face qui a quelques jours des élections avait affirmé détenir des vidéos compromettantes du président du MRC, acte politique comme celui de certaines personnes qui à quelques jours de l’élection affirmaient avoir des informations comme quoi certains candidats de l’opposition seraient de connivence avec le régime, et seraient même allé prendre de pourboire chez leur commanditaire.

Vu sous cet angle il faudrait au moins que le régime soit d’accord sur une chose, s’ils veulent utiliser la même méthode que le MRC ils doivent au moins admettre qu’il s’agit d’une décision politique et non judiciaire. du coup ils devront reconnaître que tous les prisonniers des marches étaient bel et bien des prisonniers politiques contrairement à ce que Yaoundé voulait faire croire à l’opinion publique, qu’ il s’agissait uniquement de la loi.

W.N.

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