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MAURICE KAMTO ET SES COLLABORATEURS ÉCHAPPENT À UN EMPOISONNEMENT

Le régime Biya atteint le sommet de toutes les sommes du machiavélisme.  Ce dimanche  matin, madame Maurice Kamto s’est présentée à la prison princincipale pour apporter un repas à son époux . Elle a été stoppée à l’entrée du centre de détention  par une recommandation étonnante du régisseur de prison  lui demandant de déposer le repas à un obscur et mystérieux gardien de prison.

Mais des phénomènes bizarres se sont produits à la présentation de ce repas à Maurice Kamto. Une nourriture qui pétillait comme des bulles de champagne et pétaradant  comme un  volcan en ébullition. Le piège appétissant  était fumant. Et pour qui connaît ce régime sadique , barbare et septentrional, il n’y avait pas de doute: c’était du poison.

Le rouleau compresseur de Paul Biya qui a donné l’ordre  » réglez-moi ce problème Kamto « ,  a été activé par le secrétaire général de la presidence Ferdinand  Ngoh Ngoh, puis, actionné par le ministre d’État de l’Administration Territoriale Atanga Nji, et  mis en application par  le Délégué Général à la Sécurité Nationale Mbarga Nguele. La machine infernale de l’élimination physique par empoisonnent a été déclenchée par le régisseur de la prison qui a ordonné une fouille jusqu’aux parties intimes de Maurice Kamto et compagnie pour les isoler de toute communication avec le monde extérieur.

Madame Kamto ayant été refoulée à l’entrée de la prison princincipale , son repas a été récupéré par un obscur individu. Le colis  a été soigneusement  dynamité et piégé par les ebourrins chargés de basses besognes, avant d’être présenté à  son mari et codétenus . Ayant senti le coup, Maurice Kamto et les siens n’ont pas osé manger .

Le président du MRC  et ses collaborateurs sont donc contraints à un jeûne illimité. À part maître Sim qui a pu brièvement rencontrer Maurice Kamto hier, aucun autre avocat ou membre de la famille des détenus n’a eu accès à la prison princincipale.

Pendant ce temps, à la prison centrale de Kondengui, le régisseur a confisqué les matelas offerts par les sympathisants du RMC aux 151 militants détenus qui dorment par terre. Il a préféré les distribuer à d’autres détenus, arguant que c’est à lui de décider qui doit  bénéficier des dons.

Ces ultimes camouflets dans l’océan des règlements de comptes  sentent  l’assassinat orchestrés par des éboueurs  politiques du régime tyrannique qui n’enfilent même plus les gangs pour traîner dans la boue et éliminer Maurice Kamto, Albert Ndzongang, Christian Penda Ekoka, Valsero et tous les cerveaux de l’opposition démocratique .

J. RÉMY NGONO

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