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MAURICE KAMTO GIFLE PAUL BIYA ET LES PATRIOTES AU CAMEROUN ET À L’ÉTRANGER

Par Michel Biem Tong, journaliste web en exil

C’est de l’inédit. Mobiliser des milliers de Camerounais place de la République à Paris, en plein cœur de la capitale française, il faut s’appeler Maurice Kamto pour en être capable. Et il a réussi ce pari. Maurice Kamto l’a vraiment fait ! En « Sardinarvie », cette Républiquette du Cameroun à la faillite civico-morale dirigée par Paul Biya depuis le 6 novembre 1982, ça hurle de partout, ça tribalise à tout va, ça pleure, ça minimise les chiffres des participants, ça diabolise, ça maudit, etc.

Oui, Maurice Kamto a touché là où ça fait mal. Et au palais d’Etoudi, ils savaient que cela arriverait. Conséquence, ils ont décidé de brouiller le réseau internet dans leur Républiquette. Histoire de priver les camerounais de Yaoundé, Douala, Bafoussam, Garoua, Maroua et autres Abong-Mbang, de ce moment historique de communion entre Maurice Kamto et son peuple.

Oui, le meeting de ce 1er février à Paris a permis de déterminer qui de Paul Biya ou de Maurice Kamto est le choix du peuple. De ce meeting de Paris fort couru, s’est dégagé le véritable vainqueur de la présidentielle du 7 octobre 2018 : Maurice Kamto. Ce dernier, à travers cette démonstration de force en plein cœur de la capitale française, a administré une bonne leçon de leadership au dictateur camerounais Paul Biya.

Les camerounais, qui, par milliers et spontanément, ont convergé Place de la République à Paris, ont envoyé un message fort à Paul Biya : la légitimité et la popularité ne s’obtiennent pas par la répression, la manipulation, la propagande, les fraudes électorales. Le leadership est quelque chose de naturel. Maurice Kamto a voulu dire à Paul Biya qu’un leader politique qui est aimé de son peuple n’a pas besoin de la police politique ou de financer des groupuscules tribaux tels que la Brigades des Patriotes pour se donner l’illusion de la popularité. Un leader politique est celui vers qui le peuple vient spontanément. Et Maurice Kamto en est un.

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