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MAURICE KAMTO PERSISTE ET SIGNE:  » PAUL BIYA A VOLÉ MA VICTOIRE À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE « 

Bien que la Cour constitutionnelle ait proclamé Paul Biya vainqueur de l’élection présidentielle d’octobre 2018,  Maurice Kamto, continue à contester ces résultats officiels ont acté la victoire du président sortant-entrant avec 71,28% des voix, contre. M 14,23% des votes pour le président du MRC arrivé 2 ème.

  « Ce n’est pas parce que quelqu’un est un voleur et qu’il ne vous rendra peut-être jamais votre bien que vous n’avez pas le droit de dire qu’il a volé », a déclaré Maurice Kamto  dans un entretien accordé au journal Le Monde.fr.

Néanmoins , Maurice Kamto réitère sa main tendue pour solder cette crise post-électorale. Il rappelle avoir demandé le recomptage des voix, sans succès. Et pourtant, il soutient que c’était la meilleure façon de prouver qu’il n’avait pas raison de réclamer la victoire.

 « Nous sommes devant une situation où nous avons tendu la main pour que nous soldions le passif de la présidentielle de 2018, ce qui aurait permis à tout le monde de regarder l’avenir. Personne n’a saisi notre main. Nous n’avons fait que demander le recomptage des voix sur la base des procès-verbaux d’Elecam. C’était la meilleure façon de nous confondre si nos accusations étaient des affabulations. Cela n’a pas eu lieu et donc rien ne nous interdit de dire qu’il y a eu un hold-up électoral en 2018 », soutient  Maurice Kamto.

 

 

Le 26 janvier 2019, le MRC a organisé des marches totalement pacifiques afin de protester contre les pratiques des autorités camerounaises. De nombreux militants et manifestants ont alors été blessés par les tirs à balles réelles des forces de l’ordre, d’autres arrêtés et gardés à vue depuis lors dans des conditions illégales et gravement attentatoires à leurs droits fondamentaux.

Le 28 janvier, vers 19h30, M. Maurice Kamto  a été arrêté de manière illégale et arbitraire à Douala lors d’une réunion au domicile d’un partisan, de même que près de quatre-vingts personnes, proches, cadres et sympathisants du MRC et journalistes, sur la base d’un mandat de perquisition signé du Procureur de la République de Douala Ndokoti. Il a ensuite été conduit dans la nuit au Groupement Spécial d’Opérations à Yaoundé, service rattaché à la Délégation générale de la sûreté nationale, sans aucune notification d’un quelconque acte justifiant une garde à vue. Ses avocats n’ont pu le localiser et à accéder à lui que deux jours plus tard.

Traduit au Tribunal militaire  pour insurrection, rébellion en groupe, trouble à l’ordre public et hostilité contre la patrie, M. Maurice Kamto  est reste en prison durant 9 mois avant d’être relaxé grâce aux pressions internationales et la diaspora camerounaise. d

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