MONARCHIE : ALI BONGO INTRONISE SON FILS COMME SUCCESSEUR
« La chute du puissant Brice Laccruche Alihanga de son poste de directeur de cabinet du chef de l’État, indique que désormais le fils d’Ali Bongo, Nourredine Édouard Bongo, fait figure de successeur désigné.
Après la révocation du puissant directeur de cabinet de la Présidence, Brice Laccruche Alihanga, lors du conseil des ministres du jeudi 7 novembre 2019, Nourredine Edouard Bongo, le fils aîné d’Ali Bongo Ondimba, est sur l’autoroute devant le mener à la succession de son père. Mondafrique l’avait déjà annoncé il y a un an. », révèle Mondafrique dans sa dernière livraison. Et du coup, le spectre de la succession de père en fils, de style monarchique, comme ce fut le cas entre Omar Bongo et Ali Bongo, enfle au Gabon.
LE PRINCE HERITIER NOUREDDINE BONGO PREND PETIT À PETIT LE CONTRÔLE DU GABON AVEC L’AIDE DE SA MÈRE ADOPTIVE VALENTIN SYLVIE AIMÉE MARIE ALIAS SYLVIA BONGO.
Le Gabon devient une quasi monarchie où Ali Bongo succède à Omar Bongo et voici que son fils adoptif Noureddine Bongo prend désormais ouvertement la suite de son père adoptif.
Âgé seulement de 27 ans, Nourredine Édouard Bongo a déjà été adoubé par les chefs traditionnels du Haut-Ogoué et par les caciques du régime. Si ce n’est que ceux-là ça ne craint pas eux pour l’argent et les postes ils sont prêt à tout. On l’a vu Maixent Accrombessi et tout dernièrement Brice Laurent Jean Joseph Fargeon.
En revanche, il sera difficile très difficile désormais aux partisans du « Marseillais » Brice Fargeon et surtout évidemment à ceux de Jean Ping d’accepter aussi facilement cette stratégie de monarchisation du Gabon. Étant donné le contexte institutionnel et le climat inflammable du pays, la montée en puissance du « Dauphin » risque de faire connaître au Gabon une période pleines d’incertitudes. La nébuleuse
Olam étend par la même occasion son emprise au Gabon grâce désormais à la main mide de Noureddine et de sa mère adoptive Valentin Sylvie Aimée Marie alias Sylvia Bongo.
Au Gabon, Olam s’est rapidement construit un empire industriel et commercial. Son emprise dans l’économie Gabonaise est désormais tentaculaire, dans l’agroalimentaire, la forêt, les transports, la santé, le commerce, l’industrie pétrolière et les services.
La nébuleuse Olam est même devenue le plus grand pourvoyeur d’emploi du Gabon, Olam en partenariat avec la famille Bongo qui représente désormais l’état Gabonais a mis en place une zone économique spéciale à Nkok, dans la proche banlieue de Libreville. Cette zone bénéficie déjà d’un nouveau port à Owendo, que gère Olam, et aura bientôt un nouvel aéroport géré également par Olam. Nul doute que directeur de cabinet du président de la République pour ne pas dire de Noureddine et de sa mère adoptive Valentin Sylvie Aimée Marie alias Sylvia Bongo. Un certain Théophile Ogandaga et Nourredine Édouard Bongo ne freineront pas le frénétique appétit de leur ancienne entreprise dont ils ont accélèré le développement au Gabon.
La « monarchisation » du Gabon intéresse aussi d’autres Etats de la Cemac. Déjà en Guinée Equatoriale, Teodorin Obiang Mangue est le vice-président désigné comme l’héritier de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (76 ans et 40 ans de pouvoir). Cette idée est aussi à l’esprit de Paul Biya au Cameron, de Denis Sassou Nguesso au Congo et de Idriss Deby Itno au Tchad.
Nous devons nous unir par tous les moyens légaux et illégaux pour que Nouredine qui n’a aucune goûte de sang Gabonais n’arrive au pouvoir dans notre pays. Cet enfant est né au Maroc qu’il aille faire ses projets de monarchisation là-bas.
Quoi donc admettons que Noureddine réussit à prendre le pouvoir après ce sera qui son fils qui vient de naître là ? Donc pour ces gens le Gabon n’est composé que d’eux hein ?
Thibault Adjatys